Sud Kivu : une journée ville morte pour protester contre la répression de la marche du 31 juillet

La société civile de Bukavu a organisé mercredi 2 aout une journée ville morte pour protester contre la répression de la marche du lundi 31 juillet visant à réclamer de la CENI un calendrier global en prévision des élections présidentielles et législatives avant décembre 2017. Onze personnes ont été blessées lors de la répression de cette marche.

Les   activités ont tourné au ralenti dans plusieurs coins de la ville de Bukavu (Sud-Kivu). Le mot d’ordre de la société a été suivi en majorité par les tenanciers des magasins, boutiques et dépôts dans le centre-ville ainsi que sur avenue industrielle.

Dans les grands marchés de la ville comme Kadutu, Nyawera et Nguba, à l’exception du Beatch Mwanzi et le marché Feu Rouge, les commerçants n’ont pas étalé leurs marchandises.

Les opérateurs économiques interrogés par Radio Okapi ont indiqué qu’ils voulaient « accompagner la société civile dans sa décision mais aussi exprimer leur ras-le-bol vis-à-vis du taux de change qui ne cesse d’escalader ».

Les banques commerciales n’ont pas ouvert leurs  portes ainsi que certaines coopératives. Les services administratifs quant à eux ont fonctionné normalement.
Le transport en commun n’a subi aucune perturbation.

La mairie de Bukavu avait appelé la population à vaquer à ses occupations.
Le mot d’ordre de la société civile de Bukavu a été suivi également à Shabunda, Mudaka dans le territoire de Kabare et Kamanyola dans le territoire de Walungu.
 

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