Forum des As : «Apres le Rassemblement, le CNSA divise le Front pour le respect de la Constitution»

Le désaccord au sein du Front pour le respect de la Constitution sur sa participation au Conseil national de suivi de l’accord de la Saint Sylvestre (CNSA) est l’un des sujets qui suscitent les commentaires des journaux parus mercredi 16 août à Kinshasa.
 
Le Front pour le respect de la constitution (FRC) est devenu bicéphale, constate Forum des As qui fait savoir qu’il y a désormais d’un côté une aile dite « MLC et alliés » pilotée par Mme Eve Bazaïba et de l’autre une autre aile estampillée FRC/nationaliste. A la base de « ce schisme », précise le quotidien, l’épineuse question de l’adhésion de cette plateforme au Conseil national de suivi de l’accord du 31 décembre 2016 (CNSA).
 
Le FRC/MLC et alliés n’est pas du tout intéressé par un quelconque poste au sein du CNSA quand le FRC se réclamant des nationalistes entend participer au CNSA et reconnait l’autorité de son président Joseph Olenghankoy, explique le journal.
 
Abordant cette actualité, L’Avenir relève qu’au cours de l’assemblée générale extraordinaire du CNSA tenue lundi 14 août au Palais du peuple, le Front pour le respect de la constitution aille nationaliste s’est même permis de désigner son candidat au poste de vice-président du CNSA.
 
Informé de la situation, le Front pour le respect de la constitution piloté par le MLC et alliés affirme ne pas être concerné par cette désignation et la déclaration d’adhésion au CNSA, rapporte le journal avant de se demander si le CNSA va ou pas prendre acte de cette candidature, soulignant que le rôle de cette institution est d’appuyer la démocratie.
 
« Elections des gouverneurs »
 
La Prospérité revient sur la publication par la CENI de la liste définitive des candidats à l’élection des gouverneurs des onze des vingt-six provinces de la RDC et note que dans le Haut-Katanga, on tend vers « un grave conflit interinstitutionnel ».
 
Le Journal qui parle de « couac pour l’élection du gouverneur dans le Haut-Katanga » renseigne que le gouverneur réhabilité par la Cour constitutionnelle Jean-Claude Kazembe, muni de son arrêt de réhabilitation obtenu auprès cette instance judiciaire, a fait opposition à la procédure lancée par la CENI.
Son dossier, fait savoir le tabloïd, se trouve déjà en examen depuis le 2 août 2017 auprès de la Cour constitutionnelle.
 
Le journal craint un conflit entre la CENI et la plus haute instance judiciaire de la RDC, estimant qu’il serait mal venu pour la Cour constitutionnelle d’aller à l’encontre de sa propre décision.
 
Toujours en rapport avec ces scrutins, Actualité.cd rapporte qu’Alex Kande refuse de démissionner de son poste de gouverneur du Kasaï-Central.
 
«Il nargue et défie tout le monde en refusant de démissionner, parce que jouissant de la protection de certains caciques qui l’encouragent dans son œuvre d’appauvrissement et de destruction de la province», a expliqué un député national originaire du Kasaï qui a requis l’anonymat, écrit le site en ligne.
 
Le Kasaï-central est l’une des onze provinces ou la CENI prévoit d’organiser l’élection des gouverneur et vice-gouverneur sur proposition du gouvernement. Mais à cause refus du gouverneur en place de démissionner, poursuit Actualite.cd, la CENI a été contrainte d’annoncer le report de ce scrutin initialement prévu le 26 août dans cette province, précise le site web d’infos.
 
« Vers une enquête de la CPI sur les violences au Kasaï ? »
 
Le Potentiel fait savoir en manchette que «des dirigeants congolais figurent sur la shortlist de la CPI».
Le quotidien rapporte que l’ONU qui a bouclé la première phase de ses enquêtes sur les violences au Kasaï et l’assassinat de ses deux experts dans la région et rendu public un rapport dimanche dernier, a mis en place un système d’échanges d’informations entre le bureau du Haut-commissariat des Nations unies pour les droits de l’Homme et la Cour pénale internationale (CPI).
 
A en croire le journal, des dossiers bien ficelés sont déjà ouverts à la CPI contre des dirigeants clés du régime de Kinshasa suite aux conclusions de ce récent rapport. Le tabloïd croit savoir que «enclencher la procédure judiciaire contre ces dirigeants congolais  ne serait plus qu’une question de jours ou de mois».