Quelques élèves ont été présents dans leurs écoles respectives, lundi 4 septembre, premier jour de la rentrée scolaire 2017-2018 dans plusieurs villes de l’ex-Equateur. Cependant, les enseignants n’ont pas repris le chemin de l’école. Ils ont affirmé qu’ils ont répondu au mot d’ordre de grève générale lancé par les différents syndicats des enseignants du Congo.
Cette situation est constatée à Mbandaka (Equateur), à Boende (Tshuapa), à Gemena (Sud-Ubangi), à Lisala et Bumba dans la Mongala, à Gbadolite (Nord-Ubangi).
À Gbadolite, à peine quelques élèves se sont présentés au Collège présidentiel. Quelques parents ont accompagné leurs enfants à l'école. Mais il n'y a pas eu de cours. Les quelques enseignants rencontrés sur place n’ont pas voulu donner cours.
Dans les autres écoles publiques, seuls les chefs d'établissement se sont présentés au service, sans les enseignants.
À Boende, le mot d'ordre de grève générale a aussi été suivi par les enseignants, de tous les réseaux d'enseignement confondus. Ils ont séché les écoles. Comme à Gbadolite, c'est la direction scolaire du primaire et du secondaire était présente. Les élèves aussi, sauf les enseignants qui ne se sont pas présentés à l’école.
À Lisala et Bumba dans la Mongala, la société civile forces vives signale tout au plus quatre élèves par classe dans les écoles publiques. Seuls deux ou trois enseignants se sont présentés au service.
À Gemena où l'intersyndicale des enseignants avait décrété le week-end dernier la grève générale «Écoles sans enseignants», le mot d'ordre a été respecté. Aucun enseignant ne s’est présenté à l’école.
