La MONUSCO dit détenir des preuves pour étayer son bilan provisoire de six morts lors de la marche du 21 janvier à Kinshasa ; notamment sur l’identification des personnes tuées et sur les lieux où les tueries ont eu lieu.
Mais toutes ces preuves ne peuvent être mises sur la place publique par éthique et pour permettre à la justice de mener ses enquêtes, a précisé le directeur du Bureau conjoint de l’ONU aux droits de l’homme, Abdoul Aziz Thioye, mercredi 24 janvier à Kinshasa lors de la conférence de presse hebdomadaire des Nations unies.
« Nous partageons les informations qui permettent à la justice de mener ses enquêtes et de pouvoir réellement poursuivre les auteurs. Le travail se fera avec l’auditorat militaire, comme cela a toujours été le cas», a-t-il poursuivi, rappelant que la mission onusienne avait largué sur le terrain dimanche des équipes d’observateurs.