Le Potentiel : « Kabila et Katumbi à New-York: chassé-croisé diplomatique »


Revue de presse du mercredi 26 septembre 2018

Les journaux parus mercredi 26 septembre à Kinshasa commentent l’intervention de Joseph Kabila à la 73ème assemblée générale des Nations-Unies.

Contre toute attente, le président Kabila a fait le déplacement de New-York où il assiste à la 73ème assemblée générale de l’ONU. En même temps, son opposant et leader d’Ensemble pour le changement, Moïse Katumbi, a choisi d’y marquer aussi sa présence, informe Le Potentiel. 

« Du coup, la bataille d’agendas s’y invite sur fond d’une guerre de lobbying auprès des groupes d’intérêts respectifs. Candidat exclu à la présidentielle, Katumbi plaide pour l’application de l’Accord de la Saint Sylvestre, l’inclusivité des élections, la fin des massacres et autres violations des droits de l’homme. Quant à Joseph Kabila, il tente d’attirer la sympathie de la communauté internationale après avoir subi toutes sortes de pressions pour libérer le processus électoral. C’est un chassé-croisé diplomatique sans merci », analyse le quotidien. 

Lors de son intervention à la tribune de l’ONU, renchérit Actualité.cd, le chef de l’Etat congolais a promis que « tout sera mis en œuvre pour garantir le caractère apaisé et crédible des élections en décembre». Selon lui, le gouvernement mettra tout en œuvre pour aboutir à des élections crédibles en décembre 2018. 

« Toutes les activités prévues dans le calendrier électoral en vue des prochains scrutins ont été à ce jour tenues », a relevé le Chef de l’Etat cité par l’ACP. 
 
Dans son adresse, rapporte Forum des As, le chef de l’Etat a aussi épinglé "l’ingérence caractérisée de certains gouvernements dans les affaires relevant de la politique intérieure des Etats, en violation des règles qui régissent l’ONU". Dans ces conditions, estime Joseph Kabila, "nous ne saurons pas faire de l’ONU une organisation pour tous...".
 
Toujours sur le registre des élections, rapporte Le Phare, à 87 jours des élections, Nangaa interpelle les politiques.  

«Nous avons notre plan logistique en marche…Nous disons que le 23 décembre, il y aura élections. S’il y aura d’autres considérations politiques qui ne concernent pas la CENI, ça n’engage que les politiciens…Et, si les deux équipes sont là le 23, nous allons aller aux élections. S’il y a des gens qui se retirent parce qu’ils ne veulent pas y aller, nous dirons qu’il y a forfait… », a affirmé le président de la CENI cité par le tabloïd.