Forum des As : Affaire démantèlement d’une milice à Kingabwa. Vivement une enquête pour rassurer les kinois

Revue de presse de ce lundi 31 août 2020

Affaire des’’ milices démantelées ‘’à Kinshasa-Kingabwa et la santé de Kamerhe, deux sujets choisis pour cette revue de presse

Forum des As rapporte que le démantèlement, le jeudi 27 août dernier, par la police d'une milice à Kingabwa dans la commune de Limete inquiète des Kinois qui n'en reviennent pas de constater qu'il y a un centre d'entrainement militaire dans la capitale à l'insu des autorités.

Ce journal revient sur quelques réactions suscitées par cette affaire et indique que  le FCC exige que la justice militaire se saisisse, en procédure de flagrance, de ces cas graves d'atteinte à la paix et à la sécurité nationales.

« Loin d'être un fait divers, une affaire hautement sécuritaire » note Forum des As ajoutant que tous ces faisceaux d'éléments sont troublants sur le plan stricto sensu sécuritaire. On ne peut tolérer que dans une ville comme Kinshasa, qui plus est le siège des institutions, qu'il y ait un centre de formation paramilitaire. Un vrai danger contre la sécurité collective. Une vraie menace aussi à la sûreté de l'Etat.

« Le Front commun pour le Congo qui dit avoir suivi avec grand étonnement l'information faisant état de l'existence attestée de la base abritant des miliciens se revendiquant de l'UDPS à Kingabwa à Kinshasa, exige " qu'une enquête minutieuse et approfondie soit menée, et que la justice militaire se saisisse, en procédure de flagrance, de ce cas grave d'atteinte à la paix et à la sécurité nationales afin d'en identifier les commanditaires, et de leur infliger les sanctions les plus sévères, conformément aux lois de la République » souligne Forum des As avant de s’interroger : A qui appartient la parcelle qui sert de terrain d'entrainement ?

Au sujet de cette affaire de Kingabwa, Le Potentiel note pour sa part  Une nocive surenchère

« C’est du bon jus, l’affaire des milices démantelées la semaine dernière à Kinshasa et à Kasumbalesa. Le PPRD/FCC a pu tirer plus vite que son ombre. La famille politique du président honoraire est montée au créneau pour, non pas exiger des enquêtes comme le préconisent la Police et le gouvernement, mais ouvrir un procès contre … l’UDPS », s’insurge le journal.

Le Potentiel dit n’est pas être surpris par l’attitude de PPRD/FCC.
« C’est le contraire qui aurait plutôt surpris. Les Kabilistes ont soif de revanche à la suite de récents revers subis de la part du CACH. D’où leur obsession d’investir dans une nocive surenchère » poursuit le quotidien.

 

Dans sa parution de ce lundi 31 août 2020,  le Potentiel remarque qu’entre le FCC et CACH : la confiance et la sincérité de nouveau mises à l’épreuve

Pour une confuse affaire de milices démantelées à Kinshasa et à Kasumbalesa, les membres de la coalition au pouvoir sont prêts à enflammer la case commune. La famille politique du président honoraire est montée au créneau pour, non pas exiger des enquêtes comme le préconisent la police et le gouvernement, mais ouvrir un procès contre sa « sœur-ennemie », l’Udps de Félix Tshisekedi. Entre les deux, l’amour, s’il en existe encore, est du bout des lèvres, du genre « je t’aime, moi non plus » ! Qui prendra le dessus sur l’autre dans ce marché de dupes conclu entre le FCC de Joseph Kabila et le CACH de Félix Tshisekedi qui semble prendre tout un peuple en otage ? Seul le temps rendra son verdict, souligne le journal

Du côté de l’UDPS précise encore Le Potentiel, on dément tout soutien du parti à ce réseau criminel.

« Pointé du doigt, la réaction du parti présidentiel est aussi vive. Le secrétaire général de l’Udps, Augustin Kabuya, a balayé d’un revers de la main toutes ces allégations sans fondements. Et de manière directe, il a indiqué que « ceux qui réfléchissent de cette manière, leur place est au Centre neuropsycho-pathologique (CNPP) », rapporte le Potentiel.

Affaire Vital Kamerhe

 

7sur7.cd relaie la déclaration de l’ONG la VSV publié le samedi 29 aout dans lequel la VSV exige au gouvernement de garantir les soins médicaux appropriés à Vital Kamerhe

« Pour la VSV, M. Vital Kamerhe, à l'instar de tout être humain et quels que soient les faits lui reprochés, a des droits dont entre autres le droit aux soins de santé garanti par la constitution de la RD Congo et autres instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’homme. »

La VSV félicite par ailleurs, son transfèrement à l'hôpital, mais regrette que cela soit fait en retard.

« Tout en félicitant les autorités congolaises pour ce transfert, la VSV regrette cependant que ce transfert soit intervenu après la dégradation de l'état de santé du directeur de cabinet du chef de l'État », indique 7sur7.cd citant le communiqué de la VSV.

Au regard de ce qui précède, cette ONG invite les autorités congolaises à faire de la santé des prisonniers une des préoccupations majeures, conclut 7sur7.cd