RDC : les députés du FCC invitent les acteurs institutionnels et politiques à œuvrer pour la stabilité des institutions

Les députés nationaux du Front commun pour le Congo (FCC) appellent tous les acteurs institutionnels et politiques à œuvrer pour la stabilité des institutions et la préservation du pacte républicain en ne prenant pas des initiatives qui énerveraient les dispositions de la Constitution.

Ils l’ont dit dans une déclaration rendue publique ce lundi 30 novembre au Palais du peuple, à Kinshasa.

Les députés nationaux membres du Front Commun pour le Congo réaffirment leur soutien total au bureau de l'Assemblée nationale et à sa présidente qui venait de connaître un accident de circulation.

« Réitérons notre soutien indéfectible aux membres de notre bureau et particulièrement à l'honorable présidente Jeanine Mabunda Lioko à qui nous adressons nos vœux de prompt rétablissement à la suite de l'accident de circulation dont les causes suspectes ne sont malheureusement pas encore établies. Il est inacceptable qu'en 2020, la première femme élue à cette haute fonction soit régulièrement victime d’un harcèlement politique d’une extrême violence par des attaques sur sa personne et des remarques sexistes d’un autre âge », lit-on dans la déclaration.

Les élus du FCC ont par la même occasion dénoncé les tentatives de corruption des députés aux fins de renverser la majorité parlementaire alors que, selon eux, celle-ci se constate dès le début d'une législature.

Ils menacent donc de traduire en justice tous les auteurs de ces tentatives pernicieuses et réaffirment leur attachement à leur autorité morale, Joseph Kabila.

« Condamnons les manœuvres de bas étage vouées à l’échec de certains acteurs politiques bien identifiés pour tenter de changer la majorité parlementaire usant de corruption et de procédés fallacieux condamnables par nos lois récemment évoqués en plénière de notre institution. Vouloir acheter la conscience d’un élu légitime du peuple, c’est affaiblir la bonne gouvernance et la démocratie congolaise et biaiser la volonté du souverain primaire, seul détenteur du pouvoir au terme de l’article 5 de notre Constitution. Avec toutes les preuves de corruption qu’il détient, le Front Commun pour le Congo se réserve le droit d’ester en justice contre le corrupteur et le corrompu », menacent les élus du FCC.