Revue de presse de ce vendredi 1er avril
La démission officielle jeudi 31 mars de Jean Marc Kabund à son poste de vice-président de l’Assemblée nationale fait la Une des journaux parus ce vendredi 1er avril à Kinshasa.
« Désormais, Il ne siégera plus au perchoir. Jean-Marc Kabund-A-Kabund a, enfin, formalisé sa démarche. Il a formellement déposé, hier jeudi 31 mars, sa lettre de démission du poste de premier vice-président de l'Assemblée nationale. A l'ère et à l'heure des médias sociaux, la correspondance adressée à cet effet à Christophe Mboso, président de la Chambre, a été très largement partagée dans plusieurs plateformes. C'est donc acté! », rapporte Forum Des As.
Et le quotidien de questionner : « Qui donc, d'André Mbata ou de Paul Tshilumbu succédera au trône ? »
Pour ce journal, avec cette démission, la "guerre" de gestion des ambitions est à la porte de l'UDPS.
Jean-Marc Kabund-a-Kabund a donc eu véritablement le temps de réfléchir sur son avenir politique lors de son séjour médical à Londres, estime pour sa part EcoNews.
Aussitôt rentré à Kinshasa, il a présenté sa démission au poste de 1er vice-président du bureau de l’Assemblée nationale, tout en promettant de garder son statut de député national, élu de Mont Amba, à Kinshasa, précise le tabloïd.
«Par la présente et pour des raisons de conviction politique, je vous fais part de ma décision de démissionner du poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale. Il va de soi que, pour le reste du temps de la législature en cours, je vais me consacrer à mon mandat de député national…», a écrit Kabund dans sa lettre de démission, d’après Econews.
Et ces raisons politiques concerneraient, selon une analyse de L’Avenir, un manque de tolérance qui s’observerait à l’UDPS.
« Dans les milieux proches de la « Décision Finale », une structure de l’UDPS (jusqu’à preuve du contraire), initiée par JM Kabund, on stigmatise une sorte de culte de personnalité à la Xème rue (siège de l’UDPS) ne permettant pas l’expression libre des idées d’une certaine opinion. (On se demande si ce sont là les raisons politiques) », peut-on lire dans ses colonnes.
Et Le Journal de conclure : « par cette décision responsable, Kabund vient de couper court au long suspens qui a suivi sa déclaration de démission sur son compte Twitter il y a bien de jours, sans la matérialisation jusqu’à sa sortie du pays pour raison de soins de santé à Londres ».
