RDC : le marché des assurances est passé de 70 à 220 millions USD, selon ARCA

L'Autorité de régulation et de contrôle des assurances (ARCA) affirme, dans un rapport rendu public le mardi 5 juillet que de 2019 à 2021, que le marché des assurances en RDC est passé de 70 millions à près de 220 millions USD. 

Le directeur général de l’ARCA, Alain Kanyinda, l’a dit au cours de la conférence sur l'état du marché des assurances, tenue le même mardi dans la ville de Kinshasa.

Selon lui, le marché des assurances de la RDC est en progression.

« Au bout de 3 ans, nous avons quitté un marché qui était, avant 2019, à 70 millions de dollars et 3 ans, en 2021, c'est un marché qui est à près de 220 millions de dollars. Nous avions 4 opérateurs en 2019, aujourd'hui nous avons 10 sociétés d'assurances. Plus des courtiers, nous avons 39 opérateurs qui sont sur le marché. Ça veut que nous avons un marché qui vit, nous avons un marché où des opérateurs qui ont des capacités sont présents et peuvent répondre aux besoins de la population et accompagner la population », a expliqué Alain Kanyinda.

Le marché Congolais des assurances comprend à ce jour 39 opérateurs d’assurances, repartis en assurance vie et non vie.

Parmi les types d’opérateurs d’assurances en RDC, il y a des entreprises d’assurances, des entreprises de réassurances et les intermédiaires, a noté Alain Kanyinda.

Selon lui, le marché congolais est dominé par la branche non-vie. Il a fait remarquer qu’à ce jour, il est en pleine croissance. En 2019, par exemple, 111 emplois ont été créés, 208 en 2020 et 248 en 2021. Les travailleurs nationaux sont majoritaires dans ce secteur.

Parlant de la contribution de ce secteur au trésor public en termes de TVA, plus 21 millions USD ont été mobilisés en 2021. 

Au sujet des perspectives, l’ARCA ambitionne de développer un marché des assurances sain et solide, a précisé Alain Kanyinda. Il tient à être une institution de contrôle moderne, efficace et de référence. L’ARCA vise également le développement d’un marché dynamique, inclusif, équitable et conforme aux standards internationaux, a conclu le directeur général de l’ARCA.