Forum des As : « Les conditions de Washington pour investir dans le secteur minier en RDC »

Revue de presse du mercredi 14 septembre 2022

Certains journaux congolais commentent ce mercredi la visite en RDC du coordonnateur spécial du président américain en charge des Affaires énergétiques internationales, Amos Hochstein.

Selon Forum des As,  Amos Hochstein vient de boucler sa mission de deux jours en République démocratique du Congo.

Du 12 au 13 septembre en effet,  l’émissaire du président américain Joe Biden s’est  entretenu avec le Président congolais, Félix Antoine Tshisekedi avec qui il a échangé particulièrement sur les enjeux des mines du pays et sur les conditions requises pour attirer les investisseurs américains, explique le quotidien.

« L’objet de ma visite, c’est essentiellement dans le développement du secteur des mines. Aussi sur le potentiel d’investissement dans ce secteur, en examinant les conditions existantes », a dit Amos Hochstein, face à la presse mardi 13 septembre à Kinshasa, conclut le Tabloïd.

EcoNews  exploite les autres enjeux de cette visite et titre : « Mines et pétrole en RDC : Washington en alerte contre Chinois et Russes ».

Selon le trihebdomadaire,  Washington veille sur tout ce qui se fait en RDC, alors que Kinshasa a lancé un appel d’offres international sur certains blocs pétroliers et gaziers. Amos Hochstein est donc venu sonder e Président Félix Tshisekedi qu’il a rencontré lundi, peu avant que le chef de l’Etat ne s’envole pour Nairobi, analyse le tabloïd.

En réalité, conclut Eco News, dans le schéma de Washington, aucun gisement minier ni bloc pétrolier ou bloc gazier ne peut tomber entre les mains des Russes ou Chinois.

Caravane de la paix

Dans un autre registre, les médias kinois reviennent sur les caravanes de la paix   menées par Vital Kamerhe dans la partie orientale du pays et Adolphe Muzito dans la Grand Bandundu.

Vital Kamerhe et sa délégation sont arrivés, dans leur pèlerinage pour la paix, mardi 13 septembre à Rubaya, dans le territoire de Masisi, rapporte Africanews.

Kamerhe a prêché la paix entre communautés, faisant remarquer qu’il est arrivé à Masisi sain et sauf malgré les nombreux messages de dissuasion et découragement reçus peu avant ce déplacement jugé
périlleux, note le trihebdomadaire.

Au-delà de la justification ou de la raison de ce déplacement annoncé peu avant son séjour européen, rappelle EcoNews, il est indéniable que la question de la présence rwandaise à Bunagana en soutien au mouvement rebelle du M23 s’invitera immanquablement à l’une ou l’autre étape de sa tournée.

Selon le tabloïd, Kamerhe serait investi d’une mission spéciale secrète. Devant la difficulté pour le Gouvernement à prendre à bras-le-corps la délicate question de l’occupation de la cité de Bunagana et de repousser les terroristes du M23, fortement soutenus par le Rwanda, il fallait un joker qui entreprenne une forme de négociations dont l’aboutissement serait le retrait du M23 et ses soutiens du territoire congolais, explique Eco news.

Dans un autre coin de la République où Teke et Yaka s’attaquent, Adolphe Muzito, ancien Premier ministre et président du parti Nouvel Elan, mène une caravane de paix.

« Conflit Teke-Yaka : Adolphe Muzito en costume de pacificateur », titre Congo Nouveau.

Selon le tri hebdomadaire, l’ancien Premier ministre a entamé lundi 12 septembre une tournée dans les régions touchées par le conflit communautaire entre les Yaka et Teke.

Adolphe Muzito prend les choses en main pour réconcilier les Teke et les Yaka. Il a décidé d'affronter le terrain à la rencontre des communautés, plus particulièrement des leaders de deux ethnies, conclut Congo Nouveau.

Dans son adresse, note Forum des As, Adolphe Muzito a appelé ses militants à « éviter de politiser » sa descente à Kwamouth.

Sa visite, a-t-il précisé, s’inscrit dans le cadre du réconfort aux victimes. « Nous sommes venus compatir avec nos frères qui ont connu des deuils et qui ont été forcés de quitter leur milieu de vie, le territoire de Kwamouth, suite à ce conflit, rapporte le journal.

Il a, par la suite, promis aux déplacés de mener le plaidoyer à partir de Kinshasa auprès des ONG pour qu’elles puissent leur venir en aide pour les besoins les plus pressants, en attendant qu’une solution sécuritaire soit trouvée et que la paix revienne, conclut le quotidien.