« La sécurité de la ville-province de Kinshasa est menacée par le conflit dans le Kwamouth. Les autorités congolaises devraient prendre des mesures idoines pour maitriser ce conflit », a alerté Rita Bola, gouverneure de Mai-Ndombe, Rita Bola, lundi 3 octobre. C’était lors des échanges avec le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’Kodia Pwanga. Elle était accompagnée des gouverneurs du Kwilu et du Kwango.
Mardi 27 septembre, le cardinal Fridolin Ambongo a appelé à l’intervention du chef de l’Etat dans la résolution du conflit qui prévaut dans le territoire de Kwamouth dans la province du Mai-Ndombe et qui s’est étendu dans d’autres provinces de l’ex-Grand Bandundu. Il a lancé cet appel au retour de quatre jours de mission pastorale dans cette partie du pays.
Entretemps, l’armée a annoncé l’arrestation de vingt deux présumés auteurs des meurtres des chefs coutumiers aux villages Bukusu et Fadiaka.
Questions :
-Quelle lecture faire de toutes ces déclarations sur le conflit Teke-Yaka dans l’espace grand Bandundu ?
-Que faut-il pour recréer les conditions d’une cohabitation pacifique des communautés dans cette partie du pays ?
Invités :
-Leonard Makombo, président de l’assemblée provinciale du Mai-Ndombe.
-Fidèle Lizorongo, coordonnateur de l’ONG Action pour la défense des droits de l’homme (ADH), basée à Nioki dans la province du Mai-Ndombe.
-Professeur Lapika Diomfumu, Anthropologue.
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