Kindu : Augustin Matata Ponyo empêché d’être accompagné par ses sympathisants lors de son enrôlement

Le sénateur Augustin Matata Ponyo Mapon qui s'est enrôlé ce mardi 28 février à Kindu, au Maniema, déplore le fait d’avoir été interdit d’être par ses sympathisants, pendant que les candidats aux prochaines élections de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) se font enrôler accompagnés de leurs sympathisants.

Bien avant son enrôlement, les dispositifs sécuritaires étaient observés au centre de Mikelenge où il devrait se faire enrôler.

Augustin Matata Mponyo se dit cependant heureux d'accomplir son devoir civique. Il invite toute la population à se faire enrôler massivement.

« C'est regrettable qu'un candidat président que je suis, puisse être interdit de se faire enrôler, accompagné de ses sympathisants. Non seulement le maire de la ville a signé un document qui a été abrogé par la justice, mais comme monsieur Matata, c'est une cible qu'il faut absolument abattre. Bon, voilà le gouverneur s'est précipité de prendre un autre document contre l'avis du premier président du tribunal de Kindu ici. Vous avez vu, vous-même le déploiement excessif des policiers, des membres du cabinet du gouverneur comme si monsieur Matata était un non congolais, comme s’il était ennemi de la République » a-t-il déploré.

Il ajoute :

« Je pense que, si on clame l'état de droit dans ce pays, on doit laisser les droits humains et des citoyens s'exprimer. Et pour préserver les vies humaines de ceux qui pouvaient être tués à cette occasion, parce que, les instructions sont telles qu'il fallait tuer les gens et montrer que monsieur Matata, c'est quelqu'un qui a versé du sang. Nous avons voulu protéger la vie des citoyens et nous enrôler pacifiquement, le plus important c'est de nous faire enrôler » a-t-il poursuivi. 

Une personne avait trouvé la mort et plus de 20 autres grièvement blessées à la suite des troubles survenus, le 17 février, dans un centre d’enrôlement des électeurs à Kindu (Maniema). C’est ce qui justifie certaines décisions des autorités au Maniema.

 

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