Sama Lukonde : « L’agression de la RDC par le Rwanda porte atteinte à la biodiversité dans les parcs du pays »

Le Premier ministre Sama Lukonde a fait savoir, jeudi 2 mars, que l’agression de la RDC par le Rwanda porte atteinte à la biodiversité dans les différents parcs dont regorge la RDC.

Il l’a dit lors de son discours au Sommet consacré aux forêts du Bassin du Congo, tenu à Libreville (Gabon).

« Nous avons rappelé que les espèces protégées ont besoin d’évoluer dans les espaces où il y a la paix. Nos parcs aujourd’hui sont menacés. Notamment les parcs que nous avons dans l’Est de la RDC avec du braconnage. Parce que nous avons cette insécurité aggravée par le M23, appuyé par le Rwanda. Et nous estimons que ces questions-là doivent être aussi prises en compte ici. Nous avons rappelé que pour les différents processus dans lesquels nous sommes engagés, nous devons avoir le soutien de tous en vue de ramener la paix dans cette partie de la RDC qui a tant souffert de ces affres, de cette guerre injuste qui est imposée depuis maintenant plusieurs années », a souligné le chef du gouvernement congolais qui représentait le chef de l’Etat dans ces assises.

A la tribune de ce forum, Sama Lukonde a relevé le bien-fondé de la détermination du chef de l’État congolais qui tient à ce que son pays participe à tous les fora où se discutent les questions environnementales. 

Il affirme avoir fait entendre la voix de la RDC dans ce forum sur les différentes questions.

Et, le chef du gouvernement dit y avoir rappelé la feuille de route donnée à Yangambi qui, selon lui, doit être prise en compte dans la suite des discussions qui se font dans le secteur environnemental, étant donné que c’est entré dans le cadre de la Precop 27.

Une des retombées de ce sommet est que la France a promis 100 millions d’euros pour améliorer les actions de préservation des forêts et de la biodiversité dans le Bassin du Congo. 

Placé sous le thème « One Forest Summit », ce sommet a visé améliorer la conservation des forêts dans le monde et de contribuer à la protection du climat et des espèces dans un contexte de dérèglement climatique.

Selon les organisateurs, le Gabon et la France,ces échanges devraient tendre vers la mise application des objectifs fixés par l’Accord de Paris sur le climat (2015) et la COP15 de Montréal sur la biodiversité (2022).

Lire aussi sur radiookapi.net: