Des organisations environnementales ont appelé, vendredi 18 aout, à la mobilisation contre le trafic illégal des espèces de faune et de flore au Parc national des Virunga.
Elles ont réagi au lendemain de la sanction des USA 3 personnalités congolaises pour trafic d’animaux en échange de pots-de-vin.
Le secrétaire exécutif de l’ONG Alerte congolaise pour l’environnement et les droits humains, Olivier Ndoole, estime que cette sanction revêt un caractère pédagogique :
"Cette décision est l’expression de la justice internationale quelle que soit sa forme en faveur de la défense des animaux et de la biodiversité. Mais aussi, est un message fort par rapport à toutes les autorités qui s’adonnent au trafic illicite de la faune et de la flore sauvage et d’autres qui excellent dans la corruption pour faciliter les trafiquants illégaux et contre-bandés qui mettent en mal la biodiversité de la RDC".
Olivier Ndoole pense que les autres acteurs de la communauté internationale tels que l’Union africaine, l’Union européenne, l’EAC et la SADEC, vont suivre cet exemple en élargissant leur politique par rapport à cet aspect.
Pour lui, il est temps d’interpeller le département d’Etat américain d’élargir les enquêtes et les sanctions contre tous ceux qui facilitent l'exploitation illicite dans ce parc.
C’est par exemple le cas de certaines armées, déployées au Nord-Kivu, sont accusées d’être impliquées dans cette vaste destruction dans le parc national des Virunga.
