Une centaine d’écoles n’ont pas repris les activités dans le secteur Osso Banyungu dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu), à la suite des affrontements entre deux groupes armés, l’APCLS de janvier Kalahiri et le Nyatura FDDH/ du général autoproclamé Delta. Cette situation risque de perturber toute l’année scolaire, ont redouté ce mardi 5 septembre la société civile locale et les responsables locaux de l’enseignement.
Plus de quinze mille écoliers et élèves de ce secteur n’ont pas repris le chemin de l’école, comme prévu lundi.
Les acteurs de la société civile déplorent les affrontements récurrents entre plusieurs groupes armés actifs dans le territoire de Masisi.
Ces affrontements impactent de plus en plus négativement sur les activités socio-économiques et affectent surtout le secteur de l’éducation.
Les parents sont obligés de se déplacer avec leurs enfants.
"Toutes ses écoles n’ont pas ouvert les portes. Nous sommes en train de voir que, si la situation perdure, ces enfants ne vont pas aller à l’école. Les populations sont entrain de quitter et vider les villages pour aller dans les centres un peu sécurisés", déplore le président société civile de Masisi, Volataire Batundi Sadiki.
D'autre part, selon lui, certaines écoles constituent les sites où sont hébergées les personnes déplacées.
Il demande ainsi aux autorités de déployer les militaires dans la zone, "parce qu’apparemment la population est abandonnée à son triste sort; parce qu’il n’y a que les groupes armés qui contrôlent la zone et se disputent le terrain".
