L’Avenir : « Stade de l’Unité de Goma : une roquette lâchée par inadvertance cause 1 mort et 11 blessés »

Revue de presse du vendredi 29 septembre 2023

Les conséquences d’une roquette lâchée par inadvertance par un militaire à Goma sont commentées par certains journaux parus ce vendredi à Kinshasa.

Autour de 16 heures, à Goma, un mouvement de panique a gagné cette ville volcanique. Si certaines sources ont évoqué un attentat, d’autres ont pressenti une attaque, rapporte L’Avenir.

Dans cette circonstance, les autorités provinciales ont été dans l’obligation de dire à l’opinion tant nationale qu’internationale ce qui s’est réellement passé, mais aussi apaiser la population qui était sur le-qui-vive, ajoute le journal.

Pour l’Agence congolaise de presse, il s’agit d’une roquette RPG-7, lâchée ″par inadvertance″ par un militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo.  Cette arme, que détenait un soldat à bord d'une Jeep militaire au niveau du rond-point INSTIGO a été involontairement déclenchée après que le véhicule a bondi sur la chaussée, a précisé le porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike Kaiko, ajoute l’agence.

Une personne a au moins été tuée et onze autres dans cette explosion accidentelle d'une roquette dans le stade de l'Unité de la ville de Goma, précise Forum des As qui cite le porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu.

Le quotidien ajoute que 12 personnes, dont 11 civils et le militaire en possession de l'arme, ont été blessées et sont prises en charge à l'Hôpital provincial, ajoute le tabloïd.

Selon Forum des As, la plupart des blessés sont les joueurs de Goma Academy of Leaders, une académie de football du chef-lieu de la province du Nord-Kivu, qui s'entraînaient juste après un match de football.

Assainir le secteur de la sous-traitance

Dans un autre registre, les journaux commentent la décision du directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), Miguel Kashal Katemb.

Ce dernier, renseigne Congo Nouveau, informe la population congolaise et surtout les entrepreneurs de la recommandation de plus 500 entreprises de sous-traitance dans les entreprises principales.

Miguel Katemb Kashal, a affirmé, dans un communiqué, qu’il s’est fondé sur les résolutions de la commission mixte paritaire ARSP-FEC mise en place en exécution du protocole d’accord signé, le 18 mars 2023, et au terme duquel un cadre de collaboration entre les deux institutions avait été clairement trace, explique La Prospérité.

L’ARSP recommande aux entreprises principales d’inscrire dans leurs bases de données de sous-traitants, les entreprises éligibles suivant leur secteur d’activité aux fins de soumissionner aux appels d’offres avec pour objectif, d’accéder aux marchés de sous- traitance, ajoute le journal.

Forum des As ajoute que « l’ARSP rappelle aux entreprises principales que l’exercice des activités de sous-traitance est réservé aux sociétés à capitaux majoritairement congolaises - soit 51% pour les Congolais et 49 % pour les étrangers - et que tout contrat conclu en violation de la loi du 08/02/ 2017, fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé, est nul de plein droit ».

Pour Eco News, il s’agit d’un travail d’assainissement pour un meilleur accès des entreprises congolaises à la sous-traitance, dans les conditions fixées par la loi.

A cet effet, le directeur de l’ARSP a annoncé avoir mis en place, en collaboration avec la FEC, « des mécanismes rigoureux de suivi afin de s’assurer de la transparence dans la passation de marchés de sous-traitance». Cela, pour que les Congolais profitent de larges avantages de la sous-traitance, et ce, dans le strict respect de la loi, conclut le tri hebdomadaire.