La Tempête des Tropiques : « Résultats provisoires de la Présidentielle : le délai de la saisine expire ce mercredi »

Revue de presse de ce mercredi 3 janvier 2024

Les journaux parus ce mercredi 3 janvier reviennent dans leurs colonnes sur la poursuite du processus électoral avec notamment la saisine de la Cour constitutionnelle pour les résultats de la présidentielle et l’attente des résultats des législatives nationales et provinciales.

 

À dater de mardi 2 janvier, les candidats qui contestent la publication des résultats provisoires de la Présidentielle publiés par la CENI ont encore la journée de ce mercredi pour saisir la Cour constitutionnelle, rapporte La Tempête des Tropiques.

« Hier(mardi) déjà, au moment où on était sous presse, aucune plainte en contentieux électoral n’était enregistrée. Mais au contraire, il était de plus en plus fait état de l’amplification du rejet de la part de neuf prétendants malheureux des résultats provisoirement proclamés par Denis Kadima, selon lesquels Félix - Antoine Tshisekedi a remporté 13 215 366 voix représentant 73,34 %, suivi trop loin de Moïse Katumbi et Denis Mukwege », écrit le tabloïd.

Il ajoute que :

« Pour eux, il faut refaire les élections avec une autre Commission électorale indépendante et la Cour constitutionnelle. Démarche tortueuse en dehors de la loi électorale que plusieurs personnalités et autres observateurs leur déconseillent ».

Pour La Tempête des Tropiques, il est bien clair, au regard de l’article 73 de cette loi, de réunir et de déposer toutes les irrégularités auprès de la Cour constitutionnelle, dans un délai de deux jours ouvrables.

« Période bien étudiée par les constitutionnalistes dans le but d’éviter le vide du pouvoir présidentiel », analyse ce journal.

 Il reviendra à la Cour de statuer dans plus ou moins 7 jours, à dater du 5 janvier pour constater ce qui sera mis à sa disposition. Katumbi, Fayulu et Mukwege ayant déjà rejeté la saisine pour contestation des résultats provisoires de l’élection présidentielle, conclut-t-il.

Entre temps, La Prospérité annonce que la CENI a reporté à une date ultérieure, de la publication des résultats des élections des députés nationaux et provinciaux.

« Dans le souci de bien faire », ajoute ce quotidien, le rapporteur de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Mme Patricia Nseya, a officiellement annoncé, mardi 2 janvier, le report à une date ultérieure, de la publication des résultats des élections des députés nationaux et provinciaux.

Dans un communiqué, la centrale électorale justifie ce report par la compilation en cours des résultats des élections législatives nationales et provinciales ainsi que des conseillers municipaux. Par ailleurs, les élections des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs dont la convocation de l'électorat était prévue le lundi 1er janvier dernier, sont également reportées sine die. La CENI en appelle à la patience des uns et des autres pour ce réajustement de calendrier.

« La Commission électorale nationale indépendante, malgré les énormes défis et les différents challenges a relevé le pari de la tenue des élections libres, démocratiques, transparentes, inclusives et apaisées et dans le délai constitutionnel », a déclaré Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, porte-parole du gouvernement, lors de son briefing, mardi 2 janvier, rapporte l’Agence congolaise de presse (ACP).

Il a félicité le peuple congolais pour sa participation au processus électoral et sa maturité en ayant choisi librement son Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi.

« Nous avons eu des élections sans tension, il n’y a pas eu de coupure d’Internet, il n’y a pas eu de stress, de résidences surveillées et autres habitudes du passé parce que le narratif est en train de changer », a noté le ministre Muyaya.

En attendant la publication des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle, Patrick Muyaya s’est réjoui d’un processus électoral différent des précédents avec une histoire tout écrite, traduisant ainsi « la consolidation de la marche de notre démocratie ».

En effet, a-t-il dit, le processus électoral de 2023 est très différent des processus antérieurs par sa transparence et surtout la manière dont la CENI a communiqué les résultats de la présidentielle, bureau de vote par bureau de vote.

Toutefois, ajoute l’ACP, il a reconnu les difficultés qui ont émaillé ce processus notamment d’ordre logistique, du fait qu’il y a eu des problèmes dans certains coins du pays dus à l’incivisme de certains compatriotes. Et la CENI pourra sanctionner toutes les personnes mises en cause, conclut l’Agence congolaise de presse.