Insécurité à Moba : la députée provinciale Christine Mwando exige l’ouverture d’une enquête parlementaire

 La députée Christine Mwando a demandé, lundi 26 février, à l’assemblée provinciale du Tanganyika de mettre en place une commission d’enquête afin de statuer sur la situation sécuritaire dans le territoire de Moba.

L’élue de Moba a présenté à cet effet une motion d’information au cours de la séance plénière de cet organe délibérant.

Christine Mwando explique que sa motion fait suite à une correspondance que la société civile de Moba a adressée au bureau de l’assemblée provinciale et aux autorités locales.

Dans cette correspondance, les forces vives alertent sur la recrudescence de l’insécurité dans le territoire de Moba.

« Il est de mon devoir en tant qu’élue, de pouvoir appuyer ma population qui souffre et qui a fait un cri d’alarme au niveau des autorités, de sorte que les autorités interviennent en ce qui concerne l’insécurité », a indiqué la députée Christine Mwando.

L’élue de Moba insiste pour que l’assemblée provinciale envoie une commission d’enquête dans sa circonscription aussitôt après l’installation de son bureau définitif.

Car, selon elle, les populations de cette entité attendent que les autorités leur apportent une solution au problème d’insécurité :  

« Et c’est la commission d’enquête qui reviendra avec des éléments et des précisions en ce qui concerne la situation sur place. Et c’est comme ça que vous voyez que la population manifeste parce qu’elle a besoin que les autorités compétentes viennent à leur secours pour pouvoir déceler le problème et pouvoir élaguer cette insécurité ».

Christine Mwando rappelle que pendant la période électorale, il a été impossible de battre campagne dans certaines contrées situées près du Lac Tanganyika à cause des cas d’insécurité.

D’après des sources locales, des bandits armés attaquent régulièrement des habitations et des bateaux de pêches sur le lac Tanganyika.  

Lundi dernier, des habitants de ce territoire ont manifesté dans les rues et saccagé des biens publics pour protester contre cette criminalité.

 

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