Affaire Stanis Bujakera : l’UNPC/Kinshasa salue ce verdict qui permet au journaliste de recouvrer sa liberté

« Je suis très heureux chaque fois qu’un journaliste sort de griffes de la justice », a réagi le président de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC)/section Kinshasa, Jean-Marie Kassamba ce mardi 19 mars à Radio Okapi, à la suite du verdict rendu la veille par le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe.

La justice a condamné le directeur de publication d’Actualité.cd et correspondant de Jeune Afrique à la peine de six mois de servitude pénale, assortis d’une amende d’un million de francs congolais, soit environ 400 dollars US.

Cependant, Stanis Bujakera, qui a déjà purgé six mois en détention préventive à la prison centrale de Makala, quitte sa cellule ce mardi 19 mars, selon ses avocats.

Pour le président sectionnaire de l’UNPC, il s’agit d’un couronnement du combat de la corporation pour protéger et prémunir la presse de plusieurs privations.

Jean-Marie Kassamba, qui continue de clamer l’innocence de Bujakera face aux accusations pour lesquelles ce dernier avait a été détenu, qualifie ce cas de « significatif » par rapport à l’exercice du métier de journaliste en RD Congo.

« Je dois dire aujourd’hui merci, en commençant par le chef de l’État qui nous a écoutés. Bien évidemment, il n’a pas interféré dans les histoires de la justice. Mais, comme garant du bon fonctionnement des institutions et père de la nation, il a pu mettre son nez, comme il le disait lui-même, dans cette affaire qui gênait tout le monde », a poursuivi le président de l’UNPC/Kinshasa. 

Le plus important, pour Jean-Marie Kassamba, est que Stanis Bujakera est libre.

Le directeur de publication adjoint de actualité.cd et correspondant de Jeune Afrique avait été arrêté en septembre 2023 et détenu préventivement pendant 6 mois, pour l'infraction présumée de propagation de faux bruits sur le dossier de la mort de Chérubin Okende, ancien ministre des Transports et député national. La justice l’a finalement condamné pour falsification et contrefaçon (six mois de prison) et faux en écriture.

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