Kinshasa : vignette automobile, encore une annonce d’un recouvrement forcé

Un Bus de transport en commun à Kinshasa

Un Bus de transport en commun à Kinshasa

Le gouvernement provincial de Kinshasa a annoncé pour le lundi 15 févrierrnla reprise de la campagne de recouvrement forcé de la vignette pourrnl’exercice 2 007-2 008. Mais, ce matin, les contrôleurs commis à la tâchernn’ont pas été visibles dans les carrefours de la ville comme on s’yrnattendait, rapporte radiookapi.net

D’après un receveur de la Direction générale des recettes de Kinshasarn(DGRK), service provincial chargé de la vente de la vignette, l’heure estrnencore au déploiement des agents sur le terrain. Et la campagne devra durerrndeux jours, selon la même source. En attendant, la vente normale s’estrnpoursuivie le lundi dans quelques stations services de la place.
Contrairement à l’accoutumée, la circulation a été, en ce début dernsemaine, plutôt fluide. L’annonce du recouvrement forcé de la vignetternaurait-elle poussé certains automobilstes à garer leurs véhicules ?
Difficile de le dire. Ce qui est vrai, c’est que la plupart des conducteursrnde la place jugent opportune cette campagne qui, d’après eux, en rajouternaux tracasseries policières dont ils sont l’objet au quotidien et quirncompliquent la situation déjà difficile du transport en commun à Kinshasa.

Plusieurs fois annoncées et plusieurs fois reportées

Cette opération a été annoncée plusieurs fois en octobre 2 009, etrnplusieurs fois reportées, pour des raions organisationnelles. La situationrnest restée dans cet état jusqu’au mois de novembre de la même année lorsquernles responsables intérimaires du même service annonceront que « l’opérationrnvente des vignettes n’est pas suspendue. Elle continue, mais désormais avecrndes pénalités», remettant à « lundi prochain », le contrôle proprement dit.
De lundi prochain à lundi prochain, on s’est retrouvé au mois suivant,rnlorsque, au cours d’un conseil des ministres du 04 décembre 2009, lerngouvernement central prendra la décision de suspendre momentanément lernbouclage des véhicules initié dans la capitale par la Société nationalernd’assurances (Sonas) et l’Hôtel de ville en vue du recouvrement forcé desrnvignettes automobiles et de police d’assurance.

« S’agissant du malaise observé à Kinshasa aussi du bouclage décidérnpar l’Hôtel de ville et la Société nationale d’assurances pour procéder aurnpaiement forcé de vignettes automobiles et police d’assurance, lerngouvernent a décidé de suspendre temporairement cette opération qui pourrarnreprendre au début de l’année prochaine», avait déclaré LambertrnMende, ministre de la Communication et des médias, porte-parole durngouvernement central.

Ira-t-on jusqu’au bout cette fois-ci ? C’est la question que lesrnobservateurs se posent après cette enième annonce de la vente forcée de larnvignette 2007-2008 à Kinshasa. Le gouvernement provincial semble déterminérnà cet effet. A l’image de sa ministre de l’éducation, environnement,rncommunication et genre et famille, Thérèse Olenga. « Toutes les villesrndu monde se construisent par l’impôt du citoyen, par la taxe que paie lerncitoyen. Que le citoyen arrive à payer la contribution qu’il a à apporter,rnpour la reconstruction et la fondation de notre ville», a-t-ellerndéclaré à radiookapi.net