Les taxis motos interdits à Lubumbashi

Les conducteurs des taxis motos sont aux abois. Plusieurs d’entre eux sont arrêtés depuis hier lundi par les éléments de la police de circulation routière.

Aucune décision des autorités n’interdit officiellement l’usage des taxis motos dans la capitale du cuivre, se plaignent certains taximen.

La police de circulation routière dit exécuter les ordres de la hiérarchie.

Le ministère provincial des Infrastructures et transport reconnait l’existence de la dite décision.

Il a estimé que Lubumbashi dispose de véhicules en quantité suffisante pour le transport de la population.

Ces taximen communément appelé « manseba » (NDLR: oncle en Tshiluba, l’une des quatre langues nationales en RDC) viennent pour la plupart du Kasaï.

Ils sont plus actifs dans des coins reculés de la ville où les voitures n’accèdent pas. On les retrouve aussi dans les cités universitaires et au centre ville de Lubumbashi. Parfois, ils voyagent à trois sur une moto.

Ce que condamne l’autorité provinciale, estimant que le transport en taxi moto n’est pas réglementé au Katanga.

Selon les sources du ministère des Infrastructures, l’état des routes  ne constitue pas un motif pour autoriser le transport en taxi-moto. Et pour cause : le gouvernement provincial a entrepris de réhabiliter les artères de la ville pour les rendre accessibles, soutiennent les mêmes sources.