Kasaï Occidental : élection du nouveau gouverneur, Jacques Ndjoli appelle à la réconciliation


Jacques Ndjoli, vice-Président de la Ceni

Le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante, Ceni,  actuellement en séjour à Kananga,  s’est  investi dans la réconciliation des députés provinciaux représentés par deux  bureaux parallèles en vue de l’élection dans la quiétude du nouveau gouverneur.

Pour lui,  la Ceni  n’est pas liée à la crise  à  l’assemblée provinciale, mais elle est tenue au respect du calendrier de l’élection du gouverneur.

« La crise de l’assemblée provinciale n’est pas la crise de la Ceni. Nous devons fonctionner ensemble pour que nous puissions élire dans la paix et la fraternité un gouverneur. C’est le calendrier électoral qui m’intéresse et le texte dit que c’est la Ceni qui convoque les électeurs pour ce vote là», a déclaré Jacques N djoli.

Pour lui, les bureaux sont des structures organisationnelles de l’assemblée et non des structures électorales de la Ceni.

C’est pourquoi, il appelle le peuple kasaïen à peser de tout son poids sur ses délégués pour que la paix revienne au Kasaï Occidental et que cette province ait un gouverneur et un vice-gouverneur désignés par les représentants.

Il appelle enfin ces représentants à assumer dans la dignité et le droit leurs responsabilités devant Dieu, les hommes et l’histoire.

Pour rappel,  l’ancien gouverneur du Kasaï Occidental, Trésor Kapuku avait démissionné de ses fonctions le 3 mars dernier, après avoir été rappelé pour consultation à Kinshasa. Il était accusé de  multiples balourdises commises dans l’exercice de ses fonctions. Le président de la République avait donc accepté sa démission et saisi, par le fait même, la Commission électorale nationale indépendante (CENI), nouvellement installée, pour qu’elle s’atèle, endéans 15 jours, à organiser le scrutin pour l’élection du gouverneur et du vice-gouverneur de la province du Kasaï Occidental.

Depuis, on assiste à une crise au sein de l’assemblée provinciale du Kasaï Occidental. Tout est est parti le 7 mars dernier. Un groupe de députés provinciaux avait adressé une pétition  au bureau  de l’assemblée provinciale, exigeant le départ de quatre de ses membres.