Situation sécuritaire préoccupante au Sud-Kivu: la société civile lance un ultimatum au gouvernement provincial

Une vue aérienne de la ville de Bukavu. Photo PhilKinUne vue aérienne de la ville de Bukavu. Photo PhilKin

Une vue aérienne de la ville de Bukavu. Photo PhilKin

«Si rien n’est fait, dans un délai de quinze jours à dater de ce jour pour améliorer la situation sécuritaire au Sud-Kivu, le peuple sera obligé de se prendre en charge »,  a prévenu le bureau de coordination de la société civile aux autorités provinciales,  dans une déclaration faite mardi 24 mai. Elle réagissait à la situation sécuritaire préoccupante, qui prévaut ces derniers temps dans la ville de Bukavu.

La présidente du bureau de coordination de la société civile,  Elodie Ntamuzinda, explique le pourquoi de cet  ultimatum:

C’est un ultimatum de la population du Sud-Kivu. On nous parle de quatre morts successifs. Nous prenons en compte ce qu’il y a comme morts d’hommes, assassinats, tueries, insécurité dans les territoires. Et nous voyons que tout ce que nous faisons comme recommandations, revendications, menu. Cela doit être effectif à partir des actes posés par le gouvernement.

Selon Mme Elodie Ntamuzinda, il y a des lamentations et des plaintes par ci par là alors que partout, il y a la présence de la 10ème région militaire.

«Partout, ça ne va pas, à Kalehe, Idjwi, Mwenga, Shabunda, Fizi,  Uvira, à Kabare. Et tout cela cause problème. Les autorités doivent tenir compte de tout cela. Au moins nous sommes surs que les gouvernants nous entendent », a-t-elle conclu.

Pour rappel, des cas d’assassinat ont été signalés dernièrement dans certains quartiers de la ville de Bukavu. Ainsi,  dans la seule nuit de dimanche 22 à lundi 23 mai, on a enregistré trois morts et une blessée.