Les agents d’Isiro de la Société des chemins de fer des Uélé (SCFU) devenue en janvier 2010 Société commerciale des chemins de fer des Uélé-fleuve (SCCFUF) ont été empêchés de se réunir le lundi 13 juin dans cette ville située à 570 km au nord-est de Kisangani dans la Province Orientale. Impayés depuis 1992, ces deux cent quarante-deux agents comptaient faire le point sur leur demande d’obtenir leurs arriérés de salaires.
Ils affirment adresser cette revendication à leur hiérarchie depuis 1994.
Le président du syndicat de l’ex-SCFU/Isiro, Léon Mafuta Katende, explique:
«Depuis novembre 1992, nous sommes impayés. Jusqu’à présent, il n’y a pas de réponse de notre direction. Nous sommes abandonnés par eux. Nous avons des mandataires nommés par l’Etat qui ne s’occupent par des leurs employés.»
L’administrateur délégué général adjoint de SCCFUF, Jean Enyange, appelle ces agents d’Isiro à la patience.
Selon lui, le gouvernement cherche un partenaire pour relancer l’entreprise.
«Peut-être qu’au courant de cette année nous aurons un partenaire fiable. Nous allons donc commencer à travailler et à générer des profits et à nous payer.»
L’ex-SCUF desservait les districts du Bas et du Haut-Uélé dans la province Orientale et la ville de Bumba dans la province de l’Equateur. Elle ne le fait plus depuis une dizaine année.
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