La société civile de Mbandaka invite la police et la Ceni à jouer convenablement leurs rôles pour des élections sans incidents dans la province de l’Equateur. A quelques jours des élections, le chef-lieu de l’Equateur vit une ambiance électrisée et la société civile et la notabilité de cette partie du pays décrient les dérapages liés à la campagne électorale.
«On assiste à des injures publiques, des actes de violences et de tortures perpétrés par certains candidats contre certains compatriotes, des actes de vandalisme dont sont responsables, des « Pombas » [voyous] et, même, des véhicules de l’Etat et des agents de la sécurité comme la police qui sont au service de certains candidats», a déploré le vice-président de la société civile de la province de l’Equateur (Socipeq), Fabien Mungunza.
Les notables de la ville de Mbandaka se disent également choqués par le recours à des milices personnelles et l’utilisation des enfants par les candidats.
La police et le parquet ont reçu mandat de se saisir de tous les cas de dérapage, tant de la part des candidats que de leurs sympathisants, qui troubleraient l’ordre public.
«Si un individu commet une infraction et que je suis saisi, je vais déclencher les mécanismes pour l’appréhender et le traduire devant les juridictions», martelé le procureur de la République de Mbandaka, Sylvain Kaluila avant d’ajouter:«La campagne électorale ne dit pas que nous arrêtons de fonctionner.
Des sources renseignent qu’à Mbandaka, le décor est dominé notamment par l’affichage des photos, banderoles et calicots, de caravanes des mobilisateurs et crieurs.
Quelques partis ou candidats indépendants tiennent des rassemblements populaires.
D’autres se livrent à des émissions radiotélévisées et points de presse. Ce qui donne lieu souvent à des injures et pratiques provocatrices.
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