RDC: 400 formateurs électoraux réclament le paiement de leurs primes

 

Une vue du centre de compilation le 2/12/2011 à l’enceinte de la foire internationale de Kinshasa, pour les élections de 2011 en RDC. Radio Okapi/ Ph. John BompengoUne vue du centre de compilation le 2/12/2011 à l’enceinte de la foire internationale de Kinshasa, pour les élections de 2011 en RDC. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Une vue du centre de compilation le 2/12/2011 à l’enceinte de la foire internationale de Kinshasa, pour les élections de 2011 en RDC. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Quatre cents formateurs électoraux nationaux réclament à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) le paiement de leurs primes. Venus de toutes les provinces et dispatchés, pendant la période électorale, à travers le pays, ces agents ont déclaré, ce dimanche 22 janvier à Radio Okapi, mener une vie de misère dans la capitale, ne pouvant même pas regagner leurs provinces d’origine. Après les élections du 28 novembre, ils ont rejoint Kinshasa pour obtenir leurs primes.

L’un de ces agents a déclaré:

«Nous ne savons pas comment définir la vie que nous menons ici à Kinshasa. Le peu qui nous avait été donné au moment du travail avait secouru nos familles. Depuis que nous sommes venus à Kinshasa, on ne nous paie pas et on ne nous dit même pas quant est-ce qu’on sera payé. Nous ne savons même pas quand et comment nous allons regagner nos provinces.»

Ces agents affirment avoir payé les billets pour venir à Kinshasa de leur propre frais dans l’espoir d’être remboursés par la Ceni. Mais depuis, ils craignent que cet argent soit «versé dans le compte des frais généraux».

Ils reconnaissent avoir reçu de la Ceni, au moment de leur déploiement dans les provinces, la première tranche de frais de mission.

Ces formateurs accusent également les agents commis à la sécurité du siège de la Ceni de les empêcher d’y accéder.

Selon des sources proches, un petit groupe seulement de ces formateurs électoraux sont pris en charge au détriment de la grande majorité.

Contacté, le vice-président de la Ceni, Jacques Djoli a reconnu les difficultés auxquels les agents venus des provinces sont confrontés et a promis une solution au courant de cette semaine.

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