Province Orientale: un quartier général d'hommes armés démantelé à Watsa

Patrouille de la Police Nationale Congolaise(PNC). Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Les services de sécurité ont démantelé, lundi 31 décembre, un quartier général  d’hommes armés dans la cité de Watsa, territoire situé à plus de 800 km au nord de Kisangani. Il s’agit des bandits civils qui font usage d’armes à feu pour tracasser la population. Deux d’entre eux ont été arrêtés, les autres ayant été mis en débandade.

Le service de renseignement  de la Police nationale congolaise (PNC), l’Agence nationale des renseignements (ANR) et l’auditorat militaire de Watsa ont mis la main, lundi, sur un homme et une femme sur les vingt deux personnes soupçonnées d’appartenir à ce groupe.

Ces hommes armés sont accusés des cas de vol, extorsion et meurtre perpétrés dans le poste d’Etat de Durba ainsi que dans la cité de Watsa, selon l’administrateur de territoire. Il a salué le travail abattu par la police pour démanteler ce groupe.

Depuis deux mois, ces bandits venus de Goma, Aru, Bunia et même de l’Ouganda voisin opèrent  à Watsa, a témoigné l’administrateur de ce territoire. Sous prétexte de chercher l’emploi au sein de l’entreprise Kibali mine, ces  personnes se sont installées à Durba au début du mois de novembre dernier.

Ils sont tenus pour responsables du meurtre d’un commerçant et du vol des biens de valeur des habitants de Durba. Traqués par les FARDC, rapporte la société civile, ces hommes armés sont venus s’installer à Ganoza, un quartier de la cité de Watsa, où ils ont été hébergés par des prostituées.

Dimanche dernier, selon la même source, ils ont réussi à emporter 5 000 dollars américains (recettes d’un débit de boisson dans la cité de Watsa) et 2 500 dollars américains chez les prêtres Comboniens de la paroisse saint Joseph de Watsa.

Ils auraient également retiré les quatre pneus de la voiture du médecin chef de zone de santé de Watsa, en pleine campagne de vaccination contre la poliomyélite.  La traque continue et un bon nombre d’autres bandits arrêtés depuis deux mois sont déjà transférés à l’auditorat, a indiqué l’administrateur de territoire.

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