Les agents du ministère des Affaires Etrangères ont observé, mardi 2 septembre, un arrêt de travail. Ils revendiquent notamment la nomination définitive d’un secrétaire général de leur choix, la bancarisation de leurs primes et des promotions en grade. Pour le vice-ministre des Affaires étrangères, Célestin Tunda ya Kasende, toutes ces revendications ne sont pas fondées.
Parlant du problème d’élévation des agents en grade, Célestin Tunda ya Kasende a indiqué que « le processus est en cours ».
Quant à la bancarisation de leurs primes provenant de la vente des passeports, il affirme que le montant à payer aux agents n’est pas fixe.
« Cette prime n’est pas fixe. On ne sait pas quel est le montant exact par mois qui doit être servi aux agents du ministère. Tout dépend de la vente des passeports et de ce que la DGRAD [Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participation] rétrocède au ministère », a expliqué Célestin Tunda ya Kasende.
Il a par ailleurs qualifié la plupart des grévistes d’«infiltrés», sans donner davantage de détails.
« Ce qui est vrai ce qu’aux Affaires étrangères, il n’y a que 10 à 20 % des agents qui sont aptes à travailler. Aujourd’hui, aussitôt que la grève a été déclenchée, elle s’est terminée parce que nous avons instauré un système d’identification de toutes les personnes qui veulent travailler », a souligné Célestin Tunda ya Kasende.
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