Kisangani: ouverture du procès de 17 présumés bandits jugés en chambre foraine

Le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta Yango le 23/09/2014 dans la commune de Bandalungwa, lors de la présentation de bandits armés par la PNC. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le Tribunal militaire de garnison de Kisangani-Tshopo a entamé, vendredi 17 avril, le procès de dix-sept présumés criminels en chambre foraine, en présence des autorités urbaines et une foule nombreuse. L’auditeur militaire poursuivit ces personnes notamment pour association de malfaiteurs, détention illégale d’arme de guerre, homicide volontaire et vol qualifié.

La première journée de cette audience a été consacrée à l’identification et présentation des présumés criminels ainsi que des parties civiles.

Il a été également question de faire la lecture de griefs portés contre chaque présumé criminel. Ils sont au nombre de 17, repartis en trois groupes conformément à la nature de leurs infractions.

 

A (re) Lire:Kisangani: la police a démantelé un réseau de bandits armés

 

Le premier groupe compte 11 présumés, poursuivis pour association de malfaiteurs, terrorisme et assassinats, vol qualifié, extorsion, détention illégale des armes de guerre.

Le deuxième groupe est composé de cinq personnes tandis que le troisième groupe n’a qu’un sel prévenu, tous accusés d’associations de malfaiteurs, homicide volontaire et vol qualifié.

Selon le ministère public, ces prévenus, arrêtés depuis janvier dernier, font partie de personnes qui avaient terrorisé la ville de Kisangani entre septembre 2014 et janvier 2015.

Une terreur orchestrée par des vols armés et suivie de morts d’hommes.

En début février dernier, le maire intérimaire de Kisangani, Justin Tabora Ramazani, avait interdit la circulation des taxi-motos au-delà de 23 heures locales pour faire face à la montée dans cette ville.

Lire aussi sur radiookapi.net: