RDC: le gouvernement annonce le retrait des fréquences analogiques des télévisons

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Le gouvernement congolais a  décidé de retirer, à partir de juin prochain, toutes les fréquences analogiques octroyées aux chaines de télévision. Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a fait cette annonce, jeudi 30 avril, au cours d’une conférence de presse à Kinshasa.

Il a indiqué que cette décision est motivée par l’idée du gouvernement congolais de passer de la diffusion télévisuelle analogique à celle numérique terrestre d’ici juin prochain.

«Cette migration de l’analogique ver le numérique interviendra de manière effective à partir du 17 juin prochain. Il est demandé à tous les spectateurs congolais de faire un peu attention lorsqu’ils veulent acquérir un appareil récepteur TV de se fier de l’analogique et de n’acheter que de numérique», a annoncé Lambert Mende.

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Le gouvernement a également interdit la fabrication, l’importation ou la commercialisation des récepteurs TV analogiques en RDC.

«La bonne nouvelle est que ceux qui possèdent encore des récepteurs analogiques pourront continuer à recevoir des émissions même en numérique moyennant un décodeur qui sera très bientôt disponible», a poursuivi Lambert Mende.

Au cours d’un débat organisé à l’occasion du 10e anniversaire de Canal Congo Télévision (CCTV) en novembre 2014, des professionnels des médias se sont penchés sur le passage des télévisions congolaises de l’analogique au numérique.

Pour les professionnels des médias, ce passage va nécessiter l’amélioration de la qualité des programmes proposés actuellement par les télévisions.

Le directeur général de CCTV, Stéphane Kitutu Oleontwa avait estimé que le passage au numérique va constituer un défi financier pour les entreprises médiatiques congolaises.

Présent également au débat, le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), Christopher Tito Ndombi, avait reconnu qu’avec la Télévision numérique terrestre (TNT), « la concurrence sera rude et impitoyable ». Il avait par ailleurs regretté que la production médiatique locale soit peu développée.

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