Jean Claude Muyambo, président de Scode. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Les jeunes du parti Solidarité congolaise pour la démocratie et le développement (Scode) recommandent la libération des prisonniers politiques notamment de leur président, Jean-Claude Muyambo avant la tenue de l’éventuel dialogue préconisé par le chef de l’Etat. Ils ont exprimé leur préoccupation, jeudi 21 mai, au cours d’une conférence de presse à Lubumbashi (Katanga).
Le président de la Solidarité congolaise pour la démocratie est poursuivi pour abus de confiance dans la vente d’immeubles appartenant à l’un de ses clients à Lubumbashi.
Ces jeunes sont d’avis que la libération des opposants permettra aux acteurs politiques du pays d’avoir un dialogue digne de ce nom.
Un émissaire du chef de l’Etat a récemment consulter l’UNC, l’UDPS et le MLC, trois partis de l’opposition pour connaître leurs intentions sur le dialogue que compte convoquer le président Kabila avant l’organisation des élections.
Pour Jacques Six Senga, un responsable de la Scode, une telle rencontre ne peut pas se tenir pendant que certains leaders sont encore en prison:
«Il y a des leaders politiques en prison dont le bâtonnier Jean-Claude Muyambo, Vano Kiboko et d’autres et vous voulez que le dialogue se fasse avec ceux qui disent oui à toutes les questions que la Majorité va poser. Il faut qu’il y ait des gens qui donnent des avis contraires. Nous disons non au dialogue au cas où les prisonniers de l’opposition ne sont pas libérés».
L’ordre des avocats du barreau de Lubumbashi au Katanga a sollicité depuis plus d’un mois la libération de Jean-Claude Muyambo pour qu’il aille se faire soigner à l’étranger. L’ancien bâtonnier du Katanga écroué à la prison de Makala depuis le 20 janvier a une double-fracture fracture au pied gauche. Il est hospitalisé à Kinshasa depuis le 26 mars.
