Kasaï-Oriental: pénurie d'eau potable à Mbuji-Mayi

Pénurie d’eau potable à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Un bidon d’eau potable de 20 litres se négocie à 400 voire 500 francs congolais (0,55 dollar américain) auprès des colporteurs à vélo de Mbuji-Mayi. Une situation consécutive à la pénurie d’eau potable dans cette ville, chef-lieu du Kasaï-Oriental. En temps normal, la même quantité d’eau se vend à 100, voire 200 francs congolais (0, 22 dollar américain).

Les ménages peinent à s’approvisionner. Ils consacrent une bonne partie de leurs budgets à l’achat de l’eau afin d’accomplir toutes les tâches de la maison (lessive, vaisselle, restauration et autres).
Cette pénurie oblige jeunes filles et garçons à se lever tôt le matin bidons ou bassins en main, dans l’espoir de ramener une quantité d’eau à la maison.
Pénurie d’eau à Mbinza pompage, Kinshasa, 31 janvier 2011.

Les bornes fontaines de la Fondation Miba subissent les effets de la saison. La quantité d’eau qui sort de forages, comble difficilement le besoin des abonnés.

Mais du côté de la Regideso, les responsables parlent de l’insuffisance de l’énergie pour faire tourner les machines.  Selon eux, il faudrait que la Miba, par sa filiale Enerka donne  de l’énergie électrique à la Regideso.
Le calendrier arrêté de commun accord prévoit que la société Enerka fournisse de l’électricité à la Regideso de 7 heures à 18 heures,  pendant trois jours en semaine. Et de 13 à 18 heures le week-end. Sauf lorsque la Miba a besoin de plus d’énergie pour ses installations.