Réchauffement climatique: plaidoyer pour un soutien aux Etats sous-développés

le ministre de l’Environnement et Développement de la RDC, Bienvenu Liyota , lors d’un atelier sur un projet d’appui à la gestion durable des forêts de la RDC le 9/04/2015 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le ministre de l’Environnement et Conservation de la nature, Bienvenu Liyota Ndjoli souhaite que la conférence de Paris, prévue en novembre prochain, oblige les «grands pollueurs» à soutenir les Etats sous-développés dans la lutte contre le réchauffement climatique. Il a donné sa position, samedi 20 juin, au cours d’une conférence de presse à Kinshasa.

«La RDC attend qu’à Paris qu’il y ait un accord contraignant qui oblige tous les Etats, surtout les grands pollueurs, qui puissent contribuer pour soutenir les Etats sous-développés dans les efforts de la lutte contre le changement climatique pour sauver l’humanité tout entière», a souligné Bienvenu Liyota Ndjoli.

Il a indiqué que le gouvernement congolais a déjà mis en place un comité qui prépare, d’ici fin juillet prochain, ses recommandations à présenter dans la conférence de Paris.

Le ministre de l’Environnement souhaite par ailleurs que les Etats africains aient une voix commune à présenter au cours de cette conférence mondiale sur le réchauffement climatique.

La RDC joue un rôle capital dans la lutte contre le réchauffement climatique. Elle occupe une position stratégique avec 50% de l’eau douce et 50% de forêt en Afrique, avait déclaré José Endundo Bononge alors ministre de l’Environnement,  à l’issue du sommet de Brazzaville sur les trois bassins tropicaux du monde, tenu du 28 mai au 3 juin 2011 en République du Congo.

A cause de ce rôle dans la protection de l’écosystème mondial, la RDC a également besoin d’argent afin de protéger sa biodiversité face au phénomène du réchauffement climatique.

La contrepartie financière par rapport au rôle que joue la RDC pour tempérer le changement climatique avait été évoquée dans le discours du président Joseph Kabila, qui parlait au nom de la RDC au cours de ce sommet de Brazzaville. Mais, José Endundo n’avait pas fourni de précisions sur le montant que la RDC pourrait percevoir.

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