L'Os d'Ishango a été découvert en 1950 en RDC

Os d’Ishango découvert en RDC en 1950. Photo google.

L’Os ou le bâton d’Ishango a été découvert en 1950 par le géologue belge Jean de Heinzelin de Beaucourt au bord du lac Edouard en République démocratique du Congo (RDC). La directrice d’Investing in people, Raïssa Malu l’a révélé samedi 11 juillet au cours d’une conférence de presse organisée à Kinshasa par son association, en collaboration avec le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et initiation à la nouvelle citoyenneté. Cet os semble être la plus ancienne attestation de la pratique de l’arithmétique dans l’histoire de l’humanité.

Cette découverte laisse ainsi croire que cette science trouverait ses origines il y a vingt mille ans de la RDC.
L’Os ou le bâton d’Ishango est un petit os de 10 cm découvert en RDC. Cet objet insignifiant par sa taille, est une source importante de la connaissance mathématique mondiale.
Datant de plus de 20 000 ans, il comporte plusieurs incisions organisées en colonne.
Pour les scientifiques, à l’Instar de Raïssa Malu Directrice d’Investing In people, il s’agit là d’un vestige  précieux de l’histoire des mathématiques.
« C’est la preuve la plus ancienne de l’utilisation de mathématique de l’humanité on en a pas découvert d’autres ailleurs », a précisé Raïssa Malu.
La découverte a permis de reconnaître une première calculette.
« C’est peut être une calculette lunaire. Mais donc il faudrait connaitre mieux la civilisation d’Ishango de cette époque pour qu’on arrive à savoir exactement ce à quoi il servait », a ajouté la directrice d’Investing in people.
Pour savoir si la découverte du bâton d’Ishango a toute sa valeur scientifique et historique, Raïssa Malu a indiqué que cet os « permet de remettre les origines des mathématiques chez nous [RDC] ».
« Finalement on nous replace sur la carte. Et on est tout aussi important que n’importe quel autre peuple », a souligné Raïssa Malu.
Selon elle, il est important de se battre pour son inscription sur la liste du patrimoine de l’Unesco [Organisation des Nations unies pour la science et la culture] et plaider pour une utilisation du patrimoine culturel et scientifique congolais dans l’enseignement.