Kisangani: sensibilisation sur le nouveau certificat de traçabilité des minerais

Hommes transportant des sacs de cassitérites de mines vers Bukavu, 2006.

Le nouveau certificat de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), qui doit entrer en vigueur dans trois jours, va permettre de réduire sensiblement la fraude à l’exportation des minerais. Le directeur provincial du Centre d’évaluation, d’expertise et de certification des substances minérales précieuses et semi-précieuses (CEEC), Valentin Lisaso Mombele, l’a déclaré mercredi 16 janvier à l’issue d’une séance de communication organisée à l’intention des opérateurs miniers du secteur de l’or de la ville de Kisangani.

«Avec ce certificat, la fraude va sensiblement baisser, parce que personne ne pourra sortir avec des minerais frauduleusement.  Tout doit être vendu auprès des comptoirs. [Ces derniers] vont enregistrer sûrement beaucoup d’achats et nous verrons nos statiques croître. Sur le plan économique, ça sera intéressant pour le pays», explique Valentin Lisaso Mombele, le directeur provincial du CEEC.

Ce certificat entre en vigueur le 20 janvier prochain. Il vise à lutter contre la fraude dans le commerce des minerais. Ce document va couvrir l’exportation légale des minerais.

«Avant l’émission de ce certificat, il y a un préalable: que la détention des minerais à l’exportation soit accompagnée de tous les documents qui démontrent son origine c’est-à-dire le site d’exploitation, son transporteur», selon la même source.

Il s’agit de déterminer si le négociant qui a transporté le minerais est en ordre et de connaître le comptoir où il l’a vendu. Le nouveau certificat permettra enfin de verifier si les renseignements indiqués au niveau des comptoirs correspondent à ceux qui sont disponibles sur le site d’exploitation du minerai.