La firme chinoise « Fametal » compte signer un contrat de partenariat avec la Minière de Bakwanga (Miba). Une délégation de la firme chinoise séjourne à Mbuji-Mayi au Kasaï-Oriental pour apprécier les conditions et la possibilité d’établir un partenariat susceptible d’aider la société congolaise au bord de la faillite à reprendre la production du diamant.
Selon le Directeur général de la Miba, l’Ir Hubert Kazadi Mabika, si ce partenariat est conclu, il consistera en l’amodiation des périmètres de son entreprise sur le Sankuru. Ce qui veut dire que la firme chinoise aura l’autorisation d’exploiter dans les concessions de la Miba, principalement sur la rivière Sankuru.
Cette exploitation se fera moyennant des redevances, comme droits d’accès à ces périmètres. Ces contributions seront affectées au financement du plan de relance de la Miba.
La Miba a concocté le plan de la relance de sa production depuis août 2014. Dans son projet, elle avait besoin de 20 millions de dollars américains. Le gouvernement avait décaissé 10 millions de dollars.
Il appartenait au gouvernement de trouver d’autres mécanismes de financement de ce plan. Au bout d’une période de contact, l’option qui a été prise c’est celle du partenariat avec la firme chinoise « Fametal », localisée dans la province de Shanghai en chine, et qui a une branche en RDC, la société « Mercure- Ressources ».
La Miba traverse actuellement une période difficile sur le plan financier avec une dette allant jusqu’à 9 millions de dollars. Il y a aussi d’autres problèmes comme la spoliation de son patrimoine foncier.
En dépit de ces problèmes, la Miba est parvenue à produire en 2014 trente mille carats de diamants industriels. Ce qui représente une moyenne journalière de deux mille carats, selon les statistiques de sa direction d’exploitation.
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