Un mois après leur nomination, les nouveaux magistrats se disent abandonnés à leur triste sort

 


Edmond Isofa, Vice-président du Synamag


Dismas Kitenge, vice-président de la FIDH et président du Groupe Lotus


Maitre Oswald Bafunyembaka

Le chef de l’Etat congolais Joseph Kabila, lors de la cérémonie officielle consacrant la clôture d’une session de formation de ces nouveaux magistrats devant être déployée en provinces avec le grade de substitut de procureur de la République, a appelé ces derniers à jouer sans complaisance, leur rôle de gardiens de la légalité et de l’ordre social.

Joseph Kabila a dit attendre de ces  nouveaux magistrats un comportement irréprochable, en remplissant leur mission sans passion et sans couleur tribale ni politique.

Mais malheureusement, un mois après leur nomination par ordonnance présidentielle, ces nouveaux magistrats se plaignent d’attendre des affectations qui ne suivent toujours pas. Ils se disent abandonnés à leur triste sort.

Ces substituts de procureur de la République interpellent le gouvernement et le chef de l’Etat pour leur affectation.

En réponse à cette préoccupation de ces nouveaux magistrats, le secrétaire permanent du Conseil supérieur de la magistrature invite ces derniers au conseil supérieur de la magistrature afin d’envisager des solutions.     

  • Comment analyser la plainte des nouveaux magistrats ?

Invités :

  • Edmond Isofa, Vice-président du Syndicat autonome des magistrats (Synamag).
  • Dismas Kitenge, Vice-président de la Fédération internationale des droits de l’Homme (Fidh) et président du Groupe Lotus, une Ong de défense des droits de l’Homme.
  • Maitre Oswald Bafunyembaka, analyste et chercheur en droit international pénal

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