RDC : les groupes armés et les forces de sécurité responsables de violences, selon Amnesty international

Des déplacés fuyant la cité de Rutshuru-centre après sa chute entre les mains des rebelles du M23, le 8 Juillet 2012. © MONUSCO/Sylvain Liechti

Dans son rapport 2013 publié la semaine dernière, l’ONG Amnesty international a accusé les groupes armés comme les forces gouvernementales de menaces,harcelements et arrestations arbitraires de défenseurs des droits de l’hommeet de journalistes.

L’ONG internationale note que ces actes s’accentuent plus en période des conflits armés et ont lieu non seulement dans les zones concernées par les affrontements armés mais aussi dans les zones où règne la stabilité.

- Selon vous, que faut-il pour promouvoir le travail des défenseurs des droits de l’homme et des journalistes en période de conflits?

Nous en parlons avec le professeur Tshibangu Kalala, professeur du droit international humanitaire et droit des conflits armés.

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Theme de vendredi

La RDC, pire pays pour être mère, selon Save the children D’après le rapport “Situation des mères dans le monde” de l’ONG Save the Children, publié le 7 mai dernier,  la RDC est le “pire pays pour être mère”.

Au regard de cette situation le gouvernement s’engage à “coordonner les efforts en synergie avec ses partenaires pour mieux renforcer le système de santé et assurer la survie des femmes et des enfants”, a affirmé le ministre de la Santé, le Dr Félix Kabange.

C’est ce qui justifie le lancement vendredi dernier d’une nouvelle stratégie globale de santé «visant  à  sauver 430 000 vies d’enfants de 0 à 5 ans et 7 900 vies de mères d’ici 2015. Le gouvernement devra développer ce programme avec ses partenaires, dont la Banque mondiale, l’Unicef et l’agence  américaine pour le développement  international.

- Que proposez-vous pour que la RDC puisse atteindre ces  objectifs?