RDC : les objectifs du projet de la gestion durable des forêts partiellement atteints

le ministre de l’Environnement et Développement de la RDC, Bienvenu Liyota , lors d’un atelier sur un projet d’appui à la gestion durable des forêts de la RDC le 9/04/2015 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Les objectifs de la première phase du projet d’appui à la gestion durable des forêts de la RDC ont été partiellement atteints, a déclaré jeudi 9 avril le chef de ce projet, Sébastien Malele. Selon lui pendant trois ans, ils se sont essentiellement orientés vers l’accompagnement de l’administration et du secteur privé en termes de renforcement de capacité dans la mise en œuvre du plan d’aménagement.

La première phase de ce projet prend fin le 30 avril prochain et la seconde commence au mois de mai prochain pour une durée de quatre ans, a-t-il ajouté, expliquant que le plan d’aménagement est un outil essentiel pour planifier toute l’exploitation forestière.

Avec l’appui de l’agence française de développement, l’objectif, pour cette seconde phase, est de renforcer la dynamique d’aménagement durable des forêts de production en RDC, a poursuivi Sébastien Malele.

Le ministre de l’Environnement et Conservation de la nature, Bienvenu Liyota, salue les efforts accomplis et se réjouit de l’annonce de la seconde phase de ce projet.

«Il faut déjà saluer les efforts qui ont été accomplis dans les 3 ans. Et aujourd’hui avec nos partenaires de l’agence française de développement nous venons de renouveler le projet pour une durée de 4 ans. Et je crois que ce sont des efforts qui vont continuer», a déclaré Bienvenu Liyota.

Sébastien Malele a assuré que des efforts vont se développer davantage sur le terrain, notamment dans la mise en œuvre des plans d’aménagements qui sont déjà disponibles dans la première phase du projet.

« C’est un projet orienté essentiellement sur l’accompagnement de l’administration et du secteur privé en terme de renforcement des capacités dans la mise en œuvre de plan d’aménagement qui est outil essentiel pour planifier toute l’exploitation forestière dans la société aux niveaux économique, écologique et social. Il s’agit là de trois piliers du projet dont le troisième touche le social », a renchérit le chef de projet.

Il a indiqué que des clauses du contrat conclus entre les sociétés d’exploitation forestière et la population doivent être respectées.

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