RDC : Kinshasa accepte une enquête avec l'Onu

La République Démocratique du Congo a accepté de collaborer avec les Nations unies pour une enquête conjointe sur les violences au Kasaï.

Deux experts des nations unies avaient disparu en mars dernier dans cette région du centre de la RDC et leurs corps avaient été par la suite retrouvés dans une fosse commune.

C'est par la voix de la ministre des Droits humains, que les autorités congolaises ont donné leur accord pour participer à une enquête conjointe avec les Nations Unies qui portera sur les violences en cours dans les provinces du Kasai.

Marie-Ange Mushobekwa citée par la radio Okapi en RDC a déclaré que « Kinshasa n'avait rien à cacher »

Elle a toutefois précisé que le gouvernement congolais « va garder la direction de l'enquête »

L'engagement de Kinshasa est une réponse à l'ultimatum lancé aux autorités congolaises par le haut-commissaire aux droits de l'homme des Nations unies.

Mardi à l'ouverture de la 35è session du Conseil des droits de l'homme à Genève en Suisse, le haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme a donné 48 heures au pouvoir congolais, pour accepter de participer à ladite enquête au risque de voir l'ONU ouvrir une enquête internationale.