RDC: le calendrier électoral paraît de moins en moins tenable

La Commission électorale indépendante de RDC a décidé de s'en remettre à la Cour constitutionnelle pour trancher les blocages dans l'organisation des scrutins à venir. Il s’agit notamment de régler le problème de la date des élections des gouverneurs des 21 nouvelles provinces, reportées sine die.

Officiellement, il s'agit d'harmoniser deux dispositions : la loi de programmation des nouvelles provinces et celle qui organise les élections. La loi sur le redécoupage des provinces prévoit l'élection de nouveaux gouverneurs.

Effet domino

Mais ces élections sont, pour le moment, impossibles. Une bonne partie des 21 Assemblées provinciales ont en effet cessé de siéger sans adopter de règlement intérieur ou de bureau définitif. Deux conditions pourtant réclamées pour organiser ce fameux scrutin.

Et, effet domino, sans gouverneurs, c'est le blocage, aussi, sur les élections locales. Car pour superviser les élections des chefs de municipalité et de secteur, à savoir les élections locales prévues le 25 octobre prochain, il faut des gouverneurs...

Appelée à trancher ce nœud institutionnel, la Cour constitutionnelle a donc rencontré des membres de la Commission électorale. Tout comme le ministre congolais de l'Intérieur, Evariste Boshab. Ce jeudi, c'est au tour du Premier ministre, Matata Ponyo, de se présenter devant la Cour constitutionnelle. Des entretiens à huis-clos qui alimentent toutes les rumeurs sur l'issue de ce blocage.