L’opposition et la majorité ont signé, le 31 décembre, un accord politique. Ce compromis solde l’avenir du président Kabila et fixe les modalités de la transition devant aboutir à des éléctions d’ici à la fin de l’année.
Jusqu’au bout l’accord politique conclu le 31 décembre entre l’opposition et le pouvoir a semblé improbable tant les deux partis campaient sur leurs positions. Finalement, le processus ressemblait à un “accouchement par césarienne”, écrit le quotidien « Aujourd’hui au Faso ». Il aura fallu toute la ténacité des hommes d’Eglise du pays qui ont entrepris cette médiation.
Le journal burkinabé résume l’accord politique en trois points majeurs : “Nomination d’un Premier ministre désigné par [le président] Kabila et issu du Rassemblement de l’opposition, mise en place d’un Conseil national de transition (CNT) et pas de troisième mandat pour Kabila junior ni de charcutage de la Constitution.”