2011: la carte électorale se dessine

Le Potentiel titre ce mardi en Une: « 2011 : la carte électorale se dessine»

Pour ce journal, les lignes se tracent à la main au sein de la classe politique congolaise. Les accointances ne sont plus de simples flirts, mais des idylles qui annoncent des fiançailles voire des mariages. Toutes les forces politiques au singulier et au pluriel sont rangées en ordre de bataille.

Deux tendances apparaissent, fait savoir Le Potentiel. D’un côté, la famille politique du chef de l’Etat qui grossit ses rangs avec de nouvelles adhésions qualifiées de massives,  notamment avec l’adhésion de grosses pointures de l’histoire politique congolaise telles Jonas Mukamba,  Joseph Singa Udjuu, Bahati Lukwebo et Mbusa Nyamwisi, pour ne citer que ceux-là.

De l’autre côté,  l’UDPS se trouve revigorée par le retour triomphal de son leader Etienne Tshisekedi. Aussi s’est-elle empressée de tenir son congrès pour se réorganiser et redynamiser ses activités en vue de prochaines échéances électorales. Des partis amis ont manifesté leur soutien au lider maximo et au congrès de l’UDPS.

Il s’agit, entre autres, des partis regroupés au sein de l’Union pour la nation et autres personnalités. Le parterre d’invités affichait Vital Kamerhe, Azarias Ruberwa, Ne Muanda Nsemi, Roger Lumbala,

Comme on le voit, poursuit Le Potentiel,  la carte électorale de 2011 est en train de se dessiner. Des paramètres en présence démontrent que les manœuvres en cours ne sont pas le fait du hasard. Avant les joutes, chaque acteur choisit subtilement, mais résolument, ses partenaires pour la bataille électorale, aux fins d’accéder au pouvoir  et d’appliquer un programme commun de gouvernement.

La Prospérité écrit en titre : Tshisekedi-Kamerhe : vers un mariage !

Deux événements politiques vont incontestablement se disputer la vedette ce mardi 14 décembre 2010 Il s’agit, d’un côté, d’après ce quotidien, de la clôture du premier Congrès de l’Union pour la démocratie et le progrès social qui se tient au Centre féminin Maman Mobutu.

De l’autre, la matinée politique, la première également, de l’Union pour la Nation congolaise, UNC, qui se tiendra au complexe commercial GB et dont l’orateur principal n’est autre que Vital Kamerhe, l’ancien secrétaire général du PPRD.

S’agissant de la clôture du Congrès de l’UDPS, explique La Prospérité, des résolutions et recommandations sont fortement attendues par la base, lesquelles vont immanquablement tracer une nouvelle voie à l’UDPS. Les congressistes ont là l’occasion de laisser une porte ouverte à la réconciliation, sans humiliation des autres, ni esprit revanchard, pour que tous regardent dans la même direction, dans l’objectif, à savoir : la magistrature suprême et la majorité parlementaire.

A la tête d’une nouvelle machine politique, sa propre machine politique, Vital Kamerhe, l’élu de Bukavu ne manquera pas, dès aujourd’hui de tracer sa nouvelle voie qui, au regard de ses faits et gestes, le positionne beaucoup plus proche de l’opposition politique, dans la perspective d’un nouveau mariage en gestation avec Etienne Tshisekedi wa Mulumba, souligne La Prospérité.

Le Phare: Kabila avec qui en 2011 ?

Le Phare estime que le chef de l’Etat a laissé l’impression, après son discours bilan du 8 décembre dernier, d’avoir parlé à la fois comme président de la République en exercice et comme candidat à sa propre succession.

Il a signalé, souligne le quotidien, des avancées en matière de sécurité, des infrastructures, du climat des affaires, de la gestion des finances publiques, de l’éducation, de la santé, etc.

Il n’a pas caché les faiblesses constatées dans la desserte en eau potable et en électricité, l’insuffisance des emplois et de logements, les difficultés de communication, etc.

Face aux enjeux politiques, économiques et sociaux de 2011, renchérit Le Phare, on se demande si le chef de l’Etat va garder les mêmes collaborateurs au niveau de son cabinet, du gouvernement, du PPRD et de l’AMP.

Certains pensent qu’il faut absolument des hommes nouveaux là où des failles ont été constatées. Mais qui seraient ces hommes? S’interroge le journal en termes de conclusion.

La Société civile de la Province Orientale  tire la sonnette d’alarme car Gungu et Niagara sont envahis par des Soudanais armés, écrit ce matin La Tempête des Tropiques, un autre quotidien de la capitale.

Selon les témoignages des populations et des sources onusiennes, ces envahisseurs qui ne sont autres que  des éleveurs Mbororo bénéficient de la complicité de certains chefs coutumiers qui n’hésitent pas à leur livrer des autorisations de vente de bétail pour entrer en territoire congolais contre des espèces sonnantes et trébuchantes, écrit La Tempête des Tropiques.

C’est une situation qui témoigne  une fois de plus, la perméabilité des frontières de la RDC, conclut le journal.

Uhuru : Dossier RVA au Sénat : Jean Assice dénonce les contre vérités.

Le journal revient sur la réplique de Jean Assice, l’ADG de la RVA, Régie des voies aériennes, le week-end dernier lors d’une conférence de presse, à la question orale du sénateur Moïse Nyarugabo.

Uhuru rapporte que l’ADG de la RVA a choisi cette occasion pour rejeter les accusations portées contre lui, qualifiant les propos du sénateur de démagogiques. « Depuis ma nomination à la tête de l’entreprise, il y a eu des avancées, des changements », a déclaré M. Assice, cité par Uhuru.

Selon toujours ce tabloïd, Jean Assice a révélé que Moïse Nyarugabo a fait le plaidoyer d’un conflit d’intérêt pour défendre son ancien directeur de cabinet (Ndlr: Moise Nyarugabo fut ministre de l’Economie pendant la transition), actuellement ADGA de la RVA dont la gestion  est dénoncée.

Selon Jean Assice, l’ADGA de la RVA serait sur une chaise éjectable à cause de la gestion calamiteuse de l’entreprise pendant son intérim, soutient Uhuru.

Pour rappel, la ministre du Portefeuille, Jeannine Mabunda a répondu samedi dernier devant les sénateurs à la question orale lui adressée par le député Moise Nyarugabo sur la gestion actuelle de la RVA.

Le sénateur reproche notamment l’ADG Jean Assice la mauvaise gestion, de prendre seul les  décisions  qui engagent l’entreprise sans associer ses collaborateurs.

Le sénateur, conclut Uhuru, n’était pas satisfait des réponses de la ministre.