«Flambée de prix des denrées alimentaire: Adolphe Muzito et la Fec contre-attaquent »

Selon Le Phare, le Premier ministre a reçu, mercredi 22 décembre dans son cabinet de travail, une délégation de la Fédération des entreprises du Congo (Fec), conduite par son administrateur délégué, Jean Kalala.

Leurs entretiens ont porté sur la flambée des prix des denrées alimentaires à la veille de la Noël et du nouvel an.

Et au terme de leurs échanges,

la Fec a assuré le gouvernement de son engagement à revoir à la baisse les prix des produits importés de grande consommation.

C’est notamment: les chinchards, le poulet, la viande de bœuf ou de porc, le riz et le sucre. Les opérateurs économiques ont promis de respecter leur engagement en dépit de la rareté sur le marché extérieur des produits tels que les chinchards et le poulet.

Les consommateurs attendent de pied ferme le Premier ministre et la Fec, sur le terrain, vendredi 24 décembre. C’est-à-dire la veille de la Noël, conclut Le Phare.

La Référence Plus: «Muzito à l’assaut des prix sur le marché»

Reprenant le cadre et l’objet de la réunion, le journal souligne qu’au-delà des prix, les opérateurs économiques et leur hôte ont fait allusion aux stocks qu’il faut augmenter pour éviter toute pénurie en période des fêtes.

Adolphe Muzito a sollicité auprès des opérateurs économiques, selon La Référence Plus l’engagement de vendre les produits alimentaires à bon prix, pour permettre à toutes les couches de la population de bien fêter.

Les opérateurs économiques ont promis, de leur côté, de respecter leur engagement, en dépit de la rareté sur le marché extérieur des produits, tels que les chinchards et le poulet, conclut le journal.

La Prospérité: «Noël et Bonana 2011: Mpiodi et consorts, Muzito interdit la hausse des prix»

La surenchère des prix sera attaquée à la racine. Les spéculations seront détectées. Les auteurs des actes de sabotage économique seront traqués et sanctionnés.

La Fec en a pris la température, mercredi 22 décembre, à l’hôtel du gouvernement. Adolphe Muzito, a voulu ainsi prendre le taureau par les cornes, en prévenant le pire avant qu’il ne soit tard.

Des mesures ont été annoncées aux responsables de la Fec dont les marchands des produits de première nécessité, annonce La Prospérité. Ainsi, écrit le Journal, les poissons mieux connus sous l’appellation de Mpiodi, les dorades (mabundu), les malua, les rognons, les tilapia, les poulets, la viande de bœuf, les cuisses des dindons, les entrecôtes d’antilopes, les tripes de bœuf ou autres sabots ou museaux des porcs qui, généralement, font la joie des Congolais, le jour de fête, ne connaîtront plus d’augmentation de prix.

La décision est venue d’en haut afin de faciliter la tâche à tout le monde. Les fonctionnaires, militaires, policiers, sans oublier toutes les autres catégories socioprofessionnelles, accéderont aux mêmes facilités, sur le marché des biens et services, souligne encore La Prospérité.

Le Potentiel: «Traçabilité des minerais de l’Est»

Ce quotidien constate que le flou est toujours là, présent, cependant il s’attarde sur le sommet des présidents des pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, tenu à Lusaka, la capitale zambienne, le 15 décembre.

Des mécanismes sont mis en place pour une traçabilité des minerais extraits des pays des Grands Lacs africains. Toutefois, il y a un hic. L’identification recherchée se veut globale et non spécifique, précise le quotidien.

Ainsi, le coltan, l’étain, la cassitérite, etc. des Etats de la sous-région des Grands Lacs africains n’échapperont plus à l’exigence de la transparence, écrit le journal, qui ajoute que l’option a été levée à Lusaka.

Objectif poursuivi: mettre fin à l’exploitation des ressources naturelles, dont les revenus alimentent les conflits armés dans la sous-région. Cette option de traçabilité des minerais des Grands Lacs est calquée sur le modèle du processus de Kimberley, qui ne concernait que le diamant, afin de mettre un terme à la fraude et à l’utilisation des fonds générés par le diamant dit du sang.

Mais l’initiative prise à Lusaka, bien que bonne, souligne Le Potentiel, pèche par son côté globalisant, laissant entrevoir un partage de responsabilité aux contours flous.

D’autant que, selon ce principe, l’origine des produits extraits du sous-sol d’un pays donné ne sera pas nécessairement connue, écrit le tabloïd. Illustration: un colis de coltan déclaré impropre à la commercialisation en RDC peut être certifié au Rwanda ou en Ouganda, explique le journal.

La Tempête des Tropiques: «Joseph Kabila est de nouveau humilié »

Perdre le statut de partenaire privilégié de l’accord américain sur les échanges commerciaux, même si celui-ci restait difficilement réalisable pour Congo-Kinshasa, ne doit pas être honorable pour son principal dirigeant.

Surtout que le non-respect des droits humains est pris en compte dans la justification de la sanction, fait savoir le quotidien.