Forum des As: "Affaire fosse commune, Mende fustige l'instrumentalisation"

Des journalistes assistant au point de presse du porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende. Radio Okapi/Ph. John Bompengo.

Revue de presse kinoise du vendredi 10 avril 2015. L’Affaire «fosse commune de Maluku» a de nouveau intéressé les journaux parus ce matin dans la capitale congolaise. Forum des As titre en manchette: « Affaire fosse commune, Mende fustige l’instrumentalisation». Le quotidien revient sur les inquiétudes du porte-parole du gouvernement congolais qui pense que cette affaire est instrumentalisée au point de pousser certains Congolais de la diaspora à entreprendre des actions malveillantes dans leur pays d’accueil.

Dans ses lignes, le tabloïd cite Lambert Mende qui explique que dans cette fosse commune, il y a 57 personnes non identifiées, 30 personnes indigentes identifiées, 300 mort-nés, 26 corps abandonnés à l’hôpital Saint-Joseph et 12 personnes abandonnées à l’Hôpital général de référence de Kinshasa, ex-Mama Yemo.
Pour Forum des As, ces chiffres, avancés par Lambert Mende, fait suite à l’exigence de vérité “politiquement motivés depuis l’annonce par les autorités provinciales de Kinshasa, de cette opération d’enterrement collectif de 421 corps d’indigents”.
Le quotidien souligne que les rapports parvenus au gouvernement de la République fait état de l’inhumation par les services de la Direction de la morgue centrale de Kinshasa de 421 corps.
Le porte-parole du gouvernement de la RDC, poursuit Forum des As, affirme qu’ “il n’y a rien qui puisse autoriser un quelconque lien entre l’affaire de la fosse commune de Maluku et les événements survenus les 19, 20 et 21 janviers derniers à Kinshasa, lorsque l’Assemblée nationale modifiait la loi électorale.
Le Phare reste sur la même voie. «Fosse commune de Maluku, la Monusco promet des moyens techniques», titre le journal. Le quotidien souligne que le dossier “fosse commune de maluku”  s’est invité à la conférence de presse hebdomadaire des Nations unies, tenue mercredi 8 avril à Kinshasa.
De nombreuses interrogations ont été soulevées, indique le tabloïd, par les participants sur les contours de cette affaire qui n’a pas encore livré tous ses secrets. «Nous allons accompagner cette mission d’enquête pour voir clair sur les circonstances qui entourent ce dossier», a promis Charles Bambara, porte-parole de la mission onusienne, selon Le Phare.
Le quotidien précise également que la Monusco a pris acte des résultats des enquêtes administratives et salué la démarche de communication faite par les autorités provinciales de la ville de Kinshasa qui ont laissé entendre que l’enterrement des indigents et inconnus dans des fosses communes fait partie d’une «pratique ordinaire» au niveau de l’administration urbaine.
Le Phare rapporte par ailleurs que le gouvernement provincial de Kinshasa a donné le chiffre de 421 corps, inhumés le 19 mars dernier parmi lesquels 300 mort-nés et fœtus abandonnés, 23 corps abandonnés, 64 personnes non identifiées car dépourvues de pièces d’identité et 34 personnes dont les familles étaient incapables de supporter les frais funéraires.
La Prospérité change de chapitre et se tourne vers la Primature: «Affaire Transco et SNCC, Matata crie à l’intox». Le quotidien rapporte que certains organes de presse étrangers et congolais ont désespérément tenté de saper l’image du Premier ministre de la RDC, en l’accusant d’avoir touché une forte commission dans l’achat des bus Transco et des locomotives de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC).
Le tabloïd cite les services de la Primature  qui expliquent que le contrat d’acquisition des bus Transco est l’aboutissement d’un appel d’offres international conduit dans les conditions de transparence les plus rigoureuses, en total respect du code des marchés publics.
La Prospérité rapporte également que les locomotives en fabrication au profit de la SNCC ont égalementi été commandées à l’issue d’un appel d’offres international tandis que la gestion de la construction des écoles publiques est effectuée par le ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté (EPSP).
Le Potentiel s’intéresse aux futures échéances électorales. Le quotidien signale que l’Union européenne minimise désormais le risque du glissement du cycle électoral 2015-2016, compte tenu des garanties que lui ont présentées le gouvernement mais elle promet néanmoins de rester vigilante pour éviter tout effet de surprise. Une délégation du Parlement européen l’a rappelé mercredi dernier devant la presse à Kinshasa.