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La plupart des entreprises minières opérant dans la province du Katanga sont contraintes à la fermeture. Plusieurs ont même déjà fermé. La direction provinciale de la Fec (Fédération des entreprises du Congo) accuse les pouvoirs publics d’être à la base de cette situation en imposant à ces entreprises un taux de redevances et de garantie hors de leur portée, rapporte radiookapi.net
Selon le président de la Fec/Lubumbashi, M. Mukalay Senga, 44 entreprises minières de la province ont déjà mis la clé sous le paillasson. « Il y a une confusion totale, on ne respecte pas le code minier », s’est-il insurgé. La redevance annuelle qui était de 6 000 USD est passée directement à 100 000, sans compter la garantie qu’il faut verser, entre 25 et 50 mille USD, s’étonne Mukalay Senga. Et toutes ces taxes se payent sans qu’on tienne compte de catégories d’entreprises, ajoute l’opérateur économique de la Fec.
« Voyez la conséquence, il y a maintenant un chômage terrible, on peut arriver à un regain de banditisme. Il faut qu’on puisse se parler, il faut qu’il y ait une réunion », a plaidé le président de la Fec/Lubumbashi qui estime que l’Etat congolais devrait plutôt réduire les charges des opérateurs économiques comme c’est le cas ailleurs, au lieu de les augmenter.
