Selon l’administrateur du territoire de Lisala, Liyete Ekrikiti Ekrumete, qui s’est rendu sur les lieux, il n’y a eu aucun mort. 20 personnes ont cependant été blessées, dont 13 habitants du Bosongumani et 7 autres du groupement Bokutu. 80 maisons ont été brûlées au cours de ces échauffourées, rapporte radiookapi.net
Pour l’instant, indique l’administrateur de territoire, le calme est revenu et des dispositions sont prises pour empêcher la reprise des affrontements. Cependant, indique t-il, plusieurs personnes restent actuellement sans abris.
Liyete Ekrikiti Ekrumete lance un appel aux autorités et aux humanitaires pour leur venir en aide : « Comme on a réussi à calmer la situation, il nous reste maintenant l’étape de la réconciliation, comment arriver à réconcilier les deux populations voisines. Nous avons pensé à réunir d’abord les chefs de groupement, les chefs de ces localités, les gardiens des traditions, et certains hommes influents du milieu. On pourra éventuellement faire recours à la constitution et à la loi Bakajika. Le sol et le sous-sol appartiennent à l’Etat. Je lance un SOS aux autorités et aux humanitaires pour venir en aide à ma population qui est maintenant sans abri. Les uns passent la nuit chez des amis ou des frères. Ils sont plus ou moins 400. On ne sait pas où les loger. On a sensibilisé les gens puisqu’ils avaient fui comme on avait utilisé des armes à feu. Surtout les femmes et es enfants. Mais maintenant, la population commence à revenir. »
Notons que c’est en début de cette semaine que des affrontements ont opposé les habitants des groupements Bokutu et Bosongumani au Secteur de Ngombe-Mombangi, Territoire Lisala. Les deux camps se disputent une portion de terre.
