Le marché de la cité désert, à Dongo
La police a érigé des barrières sur toutes les voies de sortie de la ville de Gemena pour juguler le mouvement de départ des habitants observé lundi et mardi, à cause de l’insécurité. Les mouvements de déplacés, sont désormais également limités par manque de moyens de transport dans la ville, rapporte radiookapi.net
Selon plusieurs sources ce mardi à Gemena, les marchés et les boutiques de la ville ont ouvert. Cependant, les écoles, de manière générale, n’ont pas fonctionné. C’est à peine que quelques élèves en uniformes ont été remarqués la matinée dans les rues de la ville. Les services publics n’ont pas non plus fonctionné.
Le commissaire de district du Sud Ubangi, Jean Baptiste Lumbwe, reconnaît avoir instruit la police pour empêcher la ville de se vider. En effet, plusieurs habitants du chef-lieu du Sud Ubangi ont décidé depuis lundi dernier de quitter la ville en direction des autres localités. L’on cite notamment les localités d’Akula, Karawa et Zongo, en face de Bangui, la capitale centrafricaine.
Un climat d’insécurité règne dans certaines contrées de la province de l’Equateur après que le groupe insurgé ait semé la terreur notamment dans la cité de Dongo. Le président de la République, Joseph Kabila, a promis, dans son discours devant le congrès lundi dernier, de rétablir au plus vite l’autorité de l’Etat dans ces territoires troublés de la province de l’Equateur.
Aux dernières informations, nous apprenons que les barrières ont été levées et que certains habitants continuent à quitter la ville.
