Bukavu : « L'Odeur du sang» d’Astrid Mujinga porté aux fonts baptismaux

Astrid Mujinga

Astrid Mujinga

Parue aux éditions du Pangolin en novembre dernier, « L’Odeur du sang », oeuvre romanesque de notre consoeur Astrid Mujinga a été portée sur les fonds baptismaux le samedi 16 janvier dernier, à l’Institut supérieur pédagogique de Bukavu. C’est le président de l’Union des Ecrivains Congolais, Pléiade de Bukavu, Gervais Chiralwira, qui a baptisé l’ouvrage, rapporte radiookapi.net

La cérémonie avait été présidée par le ministre provincial de l’EPSP, Culture et Nouvelles technologies et porte-parole du gouvernement provincial, Vincent de Paul Kabanga wa Bukangama. Elle a rehaussé de la présence de hautes personnalités de la ville de Bukavu, parmi lesquelles le directeur général de L’Institut Supérieur Pédagogique dont le bâtiment a accueilli avait la cérémonie, tous les écrivains connus de Bukavu, plusieurs étudiants du département français et des autres départements de cette institution de l’enseignement supérieur, des membres de famille de l’écrivain ainsi qu’un grand public.

« L’ Odeur du sang » ou l’histoire d’un Kadogo fait officierrnDans son allocution de circonstance, l’auteur critique et chef des travaux Makomo Makita qui avait analysé le roman, a indiqué que cette ouvrage de 214 pages, par la complexité de son intrigue, répond aux normes fixées par l’Unesco, pour être désigné comme un roman au sens propre du terme.
En fait, le roman retrace le récit d’un Kadogo ( Ndlr : appellation attribuée aux enfant soldats en RDC), devenu officier. C’est un prétexte qui a permis à la romancière de brosser les fresques de la société congolaise, avec ses hauts et ses bas, ses guerres et troubles dus à l’insécurité, les conséquences de ces guerres et troubles, ainsi que leur trame de misères.
Le président de l’Union des Ecrivains du Congo, Pléiade de Bukavu a souligné, pour sa part, que Astrid Mujinga, journaliste à Radio Okapi, est la toute première romancière pour la province du Sud Kivu.