Jeux de la Francophonie: l’organisation a « facilité » les défections, estime un athlète

Le logo des septièmes Jeux de la Francophonie. Photo Droits tiers.

L’athlète congolais Jean-Paul Masanga Mekombo a déploré la mauvaise organisation des 7e jeux de la Francophonie, qui se sont déroulés du 7 au 15 septembre à Nice (France). Dans une interview accordée à Radio Okapi le dimanche 15 septembre, il a expliqué que cette mauvaise organisation a facilité la fugue de certains athlètes. Une vingtaine de participants à ces jeux, dont sept Djiboutiens, trois Ivoiriens et treize Congolais ont fait défection et sont restés en Europe.

«C’est eux-mêmes les organisateurs qui ont facilité cette désertion. La sécurité n’était pas garantie comme il le faut. Il y avait des gens qui accédaient à nos chambres. [Ils se présentaient] comme de bénévoles et nous expliquaient comment rester en France, sans être inquiété», a déclaré l’athlète congolais qui a pris part aux épreuves de saut en hauteur.

Jean-Paul Masanga a également déploré les difficultés que sa délégation a connues au début des jeux.

«Nous sommes arrivés à Nice le 4 septembre. L’endroit où j’étais logé, était éloigné du stade. Il n’y avait pas de bus pour nous amener au stade pour nous entraîner. Il a fallu attendre trois jours plus tard pour qu’il y ait un bus», a regretté l’athlète.

En outre, le Congolais a évoqué sa déception pour ses résultats lors de ces jeux. Il a réalisé un saut de 2 m 00 alors que son record personnel de 2m 10. Le Canadien Derek Drouin qui a remporté l’épreuve a fait un saut de 2m 30.

Jean-Paul Masanga a expliqué sa contre-performance par le fait qu’il s’est retrouvé seul dans ces jeux, sans entraîneur ni kinésithérapeute.

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